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The Lathums, Matter Does Not Define.

Pochette album The Lanthums Matter does not define

La parution d’un album de The Lathums est toujours un évènement et Matter Does Not Define (Modern Sky UK), troisième LP de la formation de Wigan, ne fait pas exception à la règle. Alex Moore, leader charismatique, demeure toujours à la barre du navire britannique, entre solos magistraux de guitare et surpuissants éclats de voix.
Les influences Morrissey/The Smiths sont encore bien présentes (surtout par le biais de la voix d’Alex), mais d’autres touches viennent s’y greffer, notamment les Beatles et le disco, voire la country.

Ce troisième album des Lathums a été conjointement produit par Chris Taylor et John Kettle, lequel n’étant autre que l’ancien professeur d’université d’Alex Moore et de sa bande. Pourtant, même si James Skelly de The Coral n’est plus aux manettes, l’ombre de ce dernier semble encore planer sur la musique des Lathums, tout particulièrement sur le morceau inaugural Leave No Stone Unturned et l’un des singles dévoilés Heartbreaker aux accents country.
Certaines formations sont capables, d’album en album, de se bonifier et ainsi de faire encore bien mieux que leurs précédents opus, c’est bien le cas pour les petits gars de Wigan dont l’inspiration ne se tarit jamais. Alex Moore et les siens nous ont, une fois de plus, montrer de quel bois ils se chauffaient, nous gratifiant encore et toujours d’un album de haute volée, plus puissant et plus électrique où les guitares s’en donnent à cœur-joie et disposent des coudées franches pour s’exprimer. Ajoutons-y ces magnifiques ballades dont les Lathums seuls ont le secret : Unrequited Love qui aurait plu aux Beatles pour le versant vocal et à Brian May pour le solo de guitare d’anthologie. Citons encore Surrounded By Beauty et le formidable Long Shadows, l’un des autres singles parus avant l’album. Entre sensibilité et éclats vocaux, Alex Moore fait toujours des merveilles, ne se lasse aucunement d’accomplir force prouesses. Il n’y a qu’à entendre le trépidant Until Our Bitter End pour s’en rendre compte. Ce morceau, entre Morrissey et les Beatles, donne de facto la pêche et rentre dans la tête à la première écoute : du Lathums dans la musique et dans le texte avec, qui plus est, un Alex Moore plus que jamais au top !
De rythme, il en est de nouveau question sur le très disco Stellar Cast où les Lathums nous font admirer une autre facette de leur musique. À l’image de nombreuses autres formations, Alex Moore et sa bande évoluent, explorent de nouvelles contrées musicales et l’on ne saurait s’en plaindre, si cela reste bon et acceptable s’entend.
Néanmoins, la patte The Lathums ne se renie pas, Knocking At Your Door et autres Reflections Of Lessons Left en sont les preuves incarnées, sans parler du bien électrique The Jester excellent de bout en bout: du Lathums couplé à un bon zeste d’influences Morrissey, très criant notamment dans le changeant Knocking At Your Door.

La formation de Wigan se produira, pour son unique date française, le 14 mai au Trabendo de Paris et sans aucun doute les spectateurs reprendront, à la suite d’Alex Moore, Until Our Bitter End et Long Shadows pour ne citer que ces deux morceaux. Peut-être aussi taperont-ils du pied sur le décapant No Direction, premier single dévoilé par le groupe avant Stellar Cast, Long Shadows ou encore Heartbreaker. Côté inédits Unrequited Love, The Jester et Knocking At Your Door sont déjà des tubes en puissance, lorsqu’on ne parle pas d’Until Our Bitter End.

Avec Matter Does Not Define, The Lathums nous offrent leur meilleur album, Alex Moore et les siens s’étant réellement surpassés. Rassurant pour le prochain opus à venir dont on peut penser qu’il sera encore plus riche et inspiré musicalement.

Matter Does Not Define: entre confirmation et bonification du style Lathums!

Notre sélection: Until Our Bitter End, Unrequited Love, The Jester, Long Shadows.

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