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Warhaus, Karaoke Moon

Warhaus nouvel album
Crédit : Marteen Devoldere – Titus Simoens

On ne change pas une formule qui gagne et qui réussit, c’est ce que tend à nous prouver le crooner belge Maarten Devoldere de retour dans le costume de Warhaus. Les dernières nouvelles de ce dandy à la voix chaude remontaient à 2022 et l’album Ha Ha Heartbreak. Lors de son élaboration, Maarten disait se guérir d’une dépression, laquelle semblait s’acharner à lui causer des tourments.
Deux ans et un album plus tard, revoilà un Warhaus libéré et en paix avec lui-même, bien aidé il est vrai par un hypnothérapeute. Ce dernier y est d’ailleurs pour beaucoup dans l’écriture des morceaux de Karaoke Moon, nouvel effort du belge.

Warhaus nouvel album
Cover album

Musicalement parlant, la recette ne varie donc pas d’un iota. Maarten Devoldere fait du Warhaus et qui plus est comme on aime à l’entendre.
Karaoke Moon nous gratifie de l’habituel cortège de Warhaus, à savoir de l’électro, des choeurs et une foultitude de ballades jazzies où piano et voix de Maarten s’adjugent les coudées franches. Parmi celles-ci, citons Jim Morrison, Hands Of A Clock et surtout The Winning NumbersMaarten fait mine de se débattre seul avec son piano, se muant en acteur de théâtre scandant sa réplique car, il faut le dire, le belge ne saurait se départir de ce rôle de show man qui semble lui coller à la peau, qui lui sied si bien.
Un piano qui s’entend également sur Jacky N, même si ce morceau est un instru, le seul de l’album.
Les ballades de Karaoke Moon fleurent aussi bon la guitare acoustique, comme le démontrent Zero One Code et le somptueux Emely qui clôture magistralement ce nouvel opus de Warhaus. Un Warhaus authentique, sans artifices et dans la plus pure tradition.
À l’écoute du jazzy I Want More, on se prend à imaginer l’apparition de J. Bernard, compère de Maarten Devoldere dans le duo Balthazar qui, soit dit en passant, nous manque cruellement. Pourtant, Maarten est toujours là pour maintenir la flamme et nous concocter son style parsemé de jazz et de pop électro.
Avec le single Where The Names Are Real, Warhaus prend un malin plaisir à faire danser son auditoire, à l’image de No Surprise. Deux morceaux très ancrés années 80 qui, inlassablement, se mettent en devoir de perpétuer cette indémodable mode si l’on peut s’exprimer ainsi.

Sur Karaoke Moon, Warhaus ne déroge pas à la sempiternelle règle de nous réconforter et de nous détendre, la voix chaude et suave du belge nous procurant toujours autant de bien malgré, il faut le reconnaître, une très faible médiatisation. Where The Names Are Real a bien tenté d’annoncer la couleur de cet album à venir, mais sans hélas rencontrer de franc succès. Une discrétion médiatique qui n’empêche néanmoins aucunement Warhaus de briller, de faire le bien avec sa musique. Emely, Jim Morrison ou encore Hands Of A Clock en apportent la preuve irréfutable.

Karaoke Moon: des rythmes jazzys à la pop électro 80’s, il n’y a qu’une simple marche à franchir!

Morceaux choisis: Emely, Jim Morrison, Hands Of A Clock, I Want More.

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