On avait découvert (tardivement il est vrai) l’australien Ziggy Alberts en 2021 avec l’album Searching For Freedom, lequel reçut un accueil chaleureux. “Letting Go”, morceau influencé Jack Johnson, en fût le single extrait.
Dancing In The Dark, successeur de Searching For Freedom, est arrivé le 4 novembre dernier via le label Commonfolk.
La recette ne varie pas d’un iota : magnifiques ballades folk à la guitare sèche et parfois même au banjo, ton et voix enjoués de Ziggy qui, décidément, n’est pas un songwriter comme les autres. Pourquoi tout remettre en questions quand le succès est au rendez-vous !
Dancing In The Dark est la confirmation, s’il en était besoin, d’un auteur/compositeur/interprète ayant plus d’un tour dans son sac, toujours une compo d’avance.
Dans ce nouvel opus de Ziggy Alberts, l’ombre n’apparaît que par intermittence, épisodiquement. Autrement dit, les morceaux sont vivants, joyeux et entraînants, à l’image de “Tattoos”, “Halley’s Comet” ou même du single “The Great Divide”, dévoilé en éclaireur quelques mois avant la parution de l’album. Avec Ziggy, on ne danse pas dans l’obscurité mais, bien au contraire, dans une lumière éblouissante à souhait. Des morceaux tels que “Tattoos” et “Rewind” s’évertuent à la faire scintiller de mille feux, tout comme “Campfire” où le banjo prend le pas sur la guitare.
La comparaison entre Ziggy Alberts et Jack Johnson est toujours aussi palpable, particulièrement sur “I Believe”, jolie ballade où ne manquerait plus que la voix du chanteur/surfeur. La mer, omniprésente depuis la nuit des temps dans les compos de Ziggy et encore plus sur ce nouvel album avec “The Sun And The Sea”, single paru tout récemment sur lequel Donovan Woods accompagne Ziggy.
Searching For Freedom était déjà propice à l’évasion et au voyage, Dancing In The Dark poursuit dans cette voie : la mer, le soleil et le ciel bleu.
Dancing In The Dark se divise entre morceaux entraînants (“The Great Divide”, “Tattoos”, “Halley’s Comet”) et de somptueuses ballades (“The Sun And The Sea” bien sûr, “Cinnamon Daze”, “I Believe”). Citons également, au chapitre de ces morceaux planants, “Dancing In The Dark” qui donne son nom à l’album. Comme le mot « Dark » l’indique, cette compo est la plus sombre mais pas la moins attrayante. Évasion encore et toujours avec la voix langoureuse de Ziggy et cette guitare acoustique au son aérien, qui vous transporte ailleurs. Ziggy Alberts n’a rien perdu de sa grâce coutumière, la même qui a révélé ce dandy australien à nos oreilles avec “Searching For Freedom”.
Dancing In The Dark installe définitivement Ziggy Alberts parmi les grandes voix de la folk actuelle. Dancing In The Dark, ce sont 10 morceaux de haute lignée, différents musicalement de l’un à l’autre. Par exemple, le dynamique “The Great Divide” est aux antipodes de “Cinnamon Daze” ou “The Sun And The Sea”.
Dancing In The Dark : le nouveau coup de génie de Ziggy Alberts !
Notre sélection : Cinnamon Daze, The Sun And The Sea, Dancing In The Dark, Halley’s Comet.