Qui?
Un quatuor originaire de Rouen, à l’instar d’une certaine formation nommée MNNQNS.
Dye Crap est à la base un trio qui se connaît depuis l’école primaire puis, l’an dernier, un quatrième laron que l’on appellera Serj a rejoint l’aventure et pris le train en marche.
Quoi?
Dye Crap propose une musique qualifiée de post-punk, de new wave. Le quatuor, biberonné à la mode 90’s et surtout aux jeux vidéo du style Nintendo a plutôt emprunté, dans sa musique, le chenin des 80’s.
Le single My Shits, super entraînant et virevoltant, fait apparaître des riffs de guitare new wave estampillés The Cure ou Roxie Music. Comment ne pas faire le lien avec MNNQNS, tant les deux combos rouennais sont proches musicalement: même riffs de guitare 80’s, effets vocaux similaires.
Il suffit d’entendre les premières notes de My Shits pour être conquis par la fougue et l’énergie de ces quatre petits gars qui n’ont, disons-le tout de go, n’ont pas froid aux yeux.
Quand et où?
Dye Crap est d’ores et déjà présélectionné pour les inouïs du printemps de Bourges, alors qu’un album sortira le 30 avril. Pour patienter, un single intitulé Cooloroonie vient d’être dévoilé: différent de My Shits parce que plus lent et moins urgent mais tout aussi bon.
Dye Crap: les petits rouennais qui ne demandent qu’à grandir! Le rock français nouvelle génération devra désormais compter, de façon certaine, avec ce quatuor qui ne manque pas d’ambition et qui veut aller toujours plus haut!
-Jean-Christophe Tannieres