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Concerts de mars et avril du côté de La Maison Bleue, Strasbourg (67)

La Maison Bleue a fait peau neuve l’an passé, événement dont nous vous avez parlé. Evénement qui avait aussi annoncé une nouvelle dynamique pour la salle du Neudorf désormais capable de proposer un autre panel de concerts grâce une jauge plus fournie.

Manu + Toybloïd + Syndrom, le 07 mars

Emmanuelle Monet, “Manu“, est l’ex-chanteuse et guitariste du groupe culte Dolly, (un groupe largement présent dans la petite galaxie du rock des années 1990) et ayant à son actif quatre albums vendus à plus de 370 000 exemplaires, des centaines de concerts en France et à l’étranger, dix ans de succès (on se rappelle tous de leurs tubes “Je n’veux pas rester sage“, “Quand L’herbe nous dévore“….
En 2019, son septième album solo “L’Horizon“ est aussi son œuvre la plus personnelle. “L’Horizon“ est un voyage fantasmagorique de 20 plages aux frontières de la pop et de l’expérimental, rythmé par de nombreuses virgules musicales. Un parcours psyché surprenant qui révèle les influences habituelles de Manu (Grandaddy, Pixies, Cocorosie…), mais se permet aussi de défricher de nouveaux univers et de nouvelles textures sonores, parfois proches de l’électro, du post-punk ou du kraut. Avec cet album qu’elle a réalisé et mixé, Manu élargit son champ de vision en conservant tout son talent mélodique et sa patte rock. Un nouvel horizon… Vous l’aurez compris, Manu ne s’interdit rien et ne s’arrête(ra) jamais.

 

Ça tord, ça tape, ça tache, ça fait mal, ça fait sale et ça cravache. TOYBLOÏD rajoute le sang et les paillettes à la sueur qu’elles jetaient déjà abondement sur les murs. Avec un son conçu pour le live, les enfants terribles du garagepunk font bouger les teuch et les veuch. Ça parle d’amour et de sueur, de drag queen et de cyprine. Tu viens pogoter cousine ? Dans une salle des fêtes du 7-7 ou une arena du 9-3, Madeleine, Greg et Lou distribuent des baffes avec l’intensité d’une baston entre Nirvana et Rihanna. VNR comme l’amour et doux comme un pogo, TOYBLOÏD c’est du rouge à lèvre parfumé à la Kro.

Que l’on ne s’y trompe pas !
Derrière les mélodies harmonieuses de Syndrom se cachent des riffs crasseux au service d’un rock rugueux et puissant qui n’a rien à envier à leurs ainés. On pense à PVRIS, mais aussi à Deftones ou encore Frank Carter et Fever 333. Avec un nouvel EP « You’ll Get Used to pain » sorti en mai 2019, le jeune combo mulhousien a eu la chance de pouvoir fouler la « Hellstage » du Festival Hellfest en juin dernier. Le groupe continue sur sa lancée, nous les avons retrouvés aux côtés de Mass-Hysteria et Lofofora pour une série de concerts.
Décidément rien ne peut les arrêter !

Uli Jon Roth, le 08 mars

ULI JON ROTH – l’ancien guitariste des légendaires SCORPIONS, est en tournée seul pour la première fois, et de passage à Strasbourg après une série de concert en Asie, Amérique, Australie et Afrique,

ULI JON ROTH est vu comme l’un des plus grands guitaristes du siècle, reconnu pour sa contribution dans le monde du rock, mais cette fois ci, il nous emmène en voyage à la croisée du rock et de la musique classique et ethnique.

Avec INTERSTELLAR SKY GUITAR WORLD TOUR, ULI nous offre un spectacle de plus de 2 heures, agrémenté d’écrans multi média et d’ histoires racontées, explorant différentes facettes de son génie, en jouant quelques unes des plus belles compositions jamais crées, du BACH, MOZART ou encore CHOPIN, le tout entrecoupé d’une sélection de titres et d’improvisations à la guitare flamenco 9 cordes.

Enfin, vous pourrez découvrir l’œuvre centrale du concert, une interprétation très personnelle des 4 saisons de VIVALDI, une façon à lui de rajouter une cinquième saison à l’œuvre originale, sous un regard du 21ème siècle.

 

James Leg + Powersolo + Dätcha Mandala, le 29 mars 

Attention, grosse soirée que ce 29 mars!
Fils d’un pasteur texan, il naît et grandit dans le sud profond des États-Unis, sur un fond de musique Gospel. Au départ destiné à suivre les pas de son père, le révérend James Leg décidera finalement de prêcher d’une autre façon. Il exhorte un blues massif et explosif, dont tout le génie est d’être joué sur un piano électrique Fender Rhodes. Évidemment, le son est souvent crasseux, mais l’instrument dégage un groove phénoménal qui fait tout le charme de la musique de Leg.
Le révérend James Leg prêche ainsi la bonne parole d’un rock estampillé seventies suintant le bourbon et le tabac froid. Le son est colossal, et la voix du bonhomme sonne comme un torrent de gravier. Rock and Soul all night long.

C’est lui. Kim Kix! Le Toréador du Trash. C’est PowerSOLO. Le groupe de rock que tu détestes détester et ta copine adore adorer.
Powersolo viendra donc défendre son dernier album BO-PEEP, qui a été conçu, écrit et partiellement enregistré pendant un week-end prolongé de reclus solitaire au Waikiki du Danemark. Un homme. Une guitare. Une grosse caisse. Un microphone Deux bouteilles d’absinthe. De retour dans la grande et mauvaise métropole jutlandienne d’Aarhus, Kix a rajouté plus de guitares, de tambours, d’orgues et sa vieille arme secrète: la triple basse. Il a même rencontré son frère Railthin Bo qui a posé quelques beats sur quelques chansons pour l’amour du Christ et du bon vieux temps. Le mélange a été réalisé grâce à l’intervention divine de M. Nik Heyman, et une dernière couche de saleté a été pelletée dans la broyeuse par Emil Thomsen à ET Mastering.

Dätcha Mandala c’est la recherche sans fin de l’équilibre entre le Matériel et le Spirituel, une sorte d’expérience ultra-sensorielle influencée par l’effervescence musicale des Seventies à nos jours. C’est un voyage entre un rock heavy et puissant, une folk traditionnelle et quelques incursions tribales venues d’Orient ou encore d’Afrique du Nord.

Depuis 2009, plus de 550 concerts donnés dans 10 pays d’Europe et outre Atlantique. Les INSUS (Ex-Téléphone) ne s’y tromperont pas. Témoins de la performance du groupe à La Nuit de L’Erdre 2017, ils invitent Dätcha Mandala deux mois plus tard à faire leur première partie au Stade de France devant plus de 35 000 personnes ! Le 10 novembre de la même année encore, sort le premier album du groupe, “ROKH” enregistré entièrement en analogique avec Clive Martin ​(Queen, Tom yorke, The Cure, Midnight Oil… ​ ) sur le label MRS Red Sound.

Après une centaine de dates en France, en Europe, et en Amérique du Nord, est enregistré le deuxième album du groupe avec une sortie attendue courant 2020. Ce nouvel album verra s’affirmer la contribution du groupe à l’éveil de la conscience écologique, sujet éminemment contemporain, actuel et humain.

Supersuckers + Lords of the Brett Stone, le 14 avril

“Ain’t gonna stop until I stop it, ain’t gonna let it go until I drop it,“
gueule Eddie Spaghetti sur le nouvel album des SUPERSUCKERS, à l’image de leur musique musclée sous amphétamine, agrémentée de bon gros refrains aux accents southern.

Les chansons de SUPERSUCKERS peuvent rappeler les Ramones, ou encore la période Dirty Deeds d’AC/DC, ils nous délivrent toujours une pure essence Rock N’Roll, selon les propres termes d’Eddie Spaghetti: Turn it on, turn it up and listen to the Supersuckers play that Rock´n` Roll!!”

 

Lords of the brett stone est un trio rock power formé en 2012. Les influences du groupe sont résolument stoner, heavy rock, voir pop.

Depuis 2 ep et 1 album, le groupe continue sous la forme d’un quatuor, et prépare dès à présent son nouvel opus (sortie prévue fin 2020), venez découvrir les nouveaux titres sur les planches de la Maison bleue!

 

Messer Chups, le 29 avril

Messer Chups est un groupe Electro-Pop de Saint-Pétersbourg, en Russie, fondé par Oleg Gitarkin sous le nom de Messer für Frau Müller.
Le groupe était à l’origine un duo mais devenu trio en 2007
La musique de Messer Chups est souvent conçue sur une base rythmique Surf Rock sur lesquels ils introduisent des collages d’échantillons provenant de sources étranges et variées , comme de la musique de cirque, du jazz, des bandes son de film animation d’Europe de l’Est et de film de serie B….
Ils mêlent aussi solos de guitare et theremin. L’impression finale est agréablement parodique et dynamique.

Screaming Kids est un trio atypique, pilier de la scène rock’n’roll française, et ceci depuis 1988, l’année de ses débuts sur scène à Strasbourg. Son premier album « Don’t Get Down » sorti en 1990 fera le buzz dans le milieu avec plus de 30.000 exemplaires vendus, ce qui lui ouvrira les portes des capitales et grandes villes européennes et leur premettra de jouer dans des lieux prestigieux comme le Bus Palladium à Paris, ou au 1er festival de Hemsby en Angleterre. Vainqueur des « Découvertes du festival du Printemps de Bourges » (Antenne Alsace), le groupe côtoie sur scène des groupes ayant marqués leur époque (Hubert Félix Thiéfaine, Le Cri de la Mouche, les VRP, Babylon Fighters, la Mano Négra… Les critiques sont unanimes et favorables, et le trio s’est bonifié avec les années. Les morceaux se réinventent, les concerts s’emballent…
Pour de plus amples informations, nous vous renvoyons vers le site de la Maison Bleue:
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