Pour leur venue dans la capitale française, les belges de Balthazar sont montés sur la scène de la Cigale pour deux soirées qui affichaient complet.
La difficile tâche d’ouvrir la soirée est revenue à BLU SIMON, une jeune artiste belge. Si l’on est d’abord surpris de voir une artiste hip hop ouvrir la soirée, on se laisse vite convaincre. La chanteuse a une réelle présence sur scène, et osons le dire : quel flow ! Blu Simon communique aisément son énergie avec le public qui ne se fait pas prier pour applaudir avec sincérité. En arrière de scène, un dj s’occupe des parties instrumentales et accompagne quelque fois la jeune femme pour le chant. Blu Simon repart finalement le sourire aux lèvres, devant une salle comble, impatiente de voir les vedettes de la soirée.
Le changement de plateau nous permet de découvrir le décor. Dans le fond de scène, de grands arcs de cercles blancs sont installés, faisant immédiatement pensé à des éventails. Un joli jeu de lumière viendra mettre en valeur ce joli et simple décor, créant une ambiance douce et tamisée.
Un peu avant 21h, la salle est plongée dans le noir et une musique introductive est lancée. BALTHAZAR monte sur scène dans le noir, face à un public excité. Le batteur est en arrière de scène sur une estrade tandis que les 4 autres musiciens se positionne en avant de scène, sur une même ligne. Au centre on retrouve bien sûr les deux leader : Maarten Devoldere, tout de noir vêtu, et Jinte Deprez, en chemise blanche.
Le set débute avec d’anciennes chansons. Il faut attendre le troisième titre pour entendre Wrong vibration, extrait du dernier album en date du groupe belge. Pour notre grand plaisir, cet album Fever sera mis à l’honneur tout au long de la soirée : Wrong Faces, Phone Number, I’m never gonna let you down again, Changes, Fever… Aucun de ces très beaux titres ne sera oublié.
Alors que tous les musiciens assurent les chœurs, Maarten et Jinte alternent au chant. Deux superbes voies, qui font tout le charme de Balthazar. On apprécie particulièrement le talent instrumentiste de Tijs Delbeke qui alterne au clavier, à la guitare, au trombone et au violon.
Du côté du public, l’ambiance est à électrique et la salle se transforme en véritable piste de danse. Les spectateurs ne se font pas prier pour chanter et applaudir. Marteen s’offrira même un petit bain de foule pour le plus grand plaisir de tous.
L’apothéose du concert est sans aucun doute atteinte sur le titre éponyme Fever durant lequel Jinte sollicite le public pour chanter et accompagner les musiciens. Il fait d’abord chanter les chœurs puis finalement divise la salle en deux. Tandis que la fosse chante le refrain, le balcon assure les chœurs. Le résultat est sublime, et nous fais presque frissonner de plaisir.
Après une heure de set, le groupe s’éclipse. On a à peine vue le temps passer. Face à de fortes sollicitations, les musiciens reviennent bien sûr sur scène pour trois morceaux supplémentaires.
Ils finiront par repartir alors que la salle est toujours plongée dans le noir et qu’une mélodie résonnent encore sur scène. On croit tous qu’ils vont revenir, mais non il est temps de faire nos adieux.
On aurait encore pu rester de longues minutes. Malgré tout, on repart satisfaits, les belges nous ont offert une superbe soirée.
Pour ceux qui regrettent de ne pas y avoir été, le concert du 12 février a été filmé par France TV. A retrouver ici .
SET LIST
Do not claim them anymore
The boatman
Wrong vibration
Wrong Faces
Phone Number
The oldest of sisters
Blood like wine
I’m never gonna let you down again
Halfway
Changes
Fever
I looked for you
Entertainment
*
You’re so real
Grapefruit
Bunker
Photos : Sophie Ponçot
Article : Séverine Quinault