Samedi 1er Juin 2019
Une fois de plus nous prenons la route de Nîmes, direction la Paloma pour la troisième soirée du festival This Is Not A Love Song.
Pour débuter la soirée, nous nous dirigeons du côté de la scène extérieure Mosquito, où le groupe FONTAINES D.C ouvre la soirée. Les irlandais proposent une véritable démonstration de rock. On adore, et on n’est pas les seules ! Le public est déchaîné, les pogos s’enchaînent. Le chanteur est totalement habité, il a des mouvements imprévisibles, presque épileptiques, tandis que les musiciens se donnent à fond. On reste sur notre faim quand le groupe part sans un mot au bout de 35 minutes. Les irlandais devaient jouer 15 minutes de plus. Le public crie, attend un retour, mais finit par se faire une raison : le groupe ne remontera pas sur scène. Un membre de l’organisation est obligé de venir s’excuser « le groupe aurait aimé jouer plus longtemps… mais il vous donne rdv pour son deuxième concert dans le patio ». Quelle déception…
Un peu contrariées, on se dirige vers la grande scène où officie DIRTY PROJECTORS. Pour être honnête, on a du mal à adhérer à cette proposition musicale. Des sons électro se mélangent à des percussions. Différentes personnes s’essaient au chant, mais aucune voie ne nous touche particulièrement. Malheureusement le reste des festivaliers n’est pas plus sensible à cette musique que nous. La fosse est quasiment vide.
On ne reste pas plus longtemps, on prend la direction de la Paloma pour écouter RINÔCÉRÔSE dans la grande salle. Ici, le public est présent en masse, et l’ambiance est à son comble. Le mélange sons électro et guitares saturées semble satisfaire grandement le public. Une lumière violente et épileptique vient souligner le show : les gens dansent nerveusement ou ressortent de la salle avec un beau mal de crâne.
Il est temps pour nous de rejoindre la scène Mosquito pour y découvrir RENDEZ-VOUS le temps de quelques titres. Groupe de post punk, Rendez-vous propose un set endiablé. Du côté du public, les pogos font rage !
Passé 23h, on attend la sensation de la soirée : le groupe anglais SHAME. Dès les premières secondes du show, les jeunes britanniques balancent un sacré son. Derrière ses lunettes de soleil, le chanteur Charlie Steen est possédé et réussit à embraser le public en quelques minutes. Charlie nous donne des conseils pour assister à leur concert, parmi lesquels profiter du moment et bouger son corps ! Le bassiste lui, saute dans tous les sens. Il réalisera même une roulade, basse en main. Les morceaux s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. On aura même le droit à deux titres inédits. On ne voit pas le temps passer et on a du mal à dire au revoir à nos anglais préférés. Bref, vous l’aurez compris, on a pris une sacrée claque, ça va être difficile de s’en remettre.
Pas de temps à perdre, on se dirige vers la Paloma pour retrouver un Patio plein à craquer. Tout le monde attend FONTAINES DC pour leur seconde prestation. La salle est clairement trop petite pour accueillir les irlandais. Sans rancune, on apprécie une fois de plus leur incroyable talent ! Un joyeux bordel s’installe, avec de nombreux pogos. La sécurité essaie tant bien que mal de faire régner l’ordre, mais le chanteur et les musiciens sont les premiers à les défier. Le temps passe trop vite, le groupe part, remplissant son set cette fois-ci, mais on en voudrait plus !
Avant de quitter Nîmes, on fait un petit tour dans la grande salle pour voir JOHHNY MAFIA qui a la lourde tâche de clôturer le festival. Conclusion parfaite offerte par le garage punk des français.
On repart le cœur léger, difficile de dire au revoir au festival après 3 jours intenses de musique. On n’a qu’une chose à dire : A l’année prochaine ?!
Article par Séverine Quinault et Sophie Ponçot
Crédits Photos : Sophie Ponçot