Un ange passe… au sein d’une caravane nommée Interzone.
Interzone, ou la rencontre de deux hommes, Serge Teyssot-Gay et Khaled Aljaramani, et de deux univers musicaux distincts, il y a plus de 15 ans…
La petite scène du Club s’offrait donc ce dernier jour de janvier 2019 au duo qui interpréta ce soir-là un répertoire nouveau, “frais” aux dires de l’ex-guitariste de Noir Désir. Une petite exclusivité en quelques sortes puisque le nouveau disque de la formation sortait le lendemain.
Au programme, une dizaine de titres mêlant musique orientale, chant arabe, lorsque les titres ne sont pas des instrumentaux, et guitare tous azimuts: arpèges, jeu à l’archer, au ebow, toute une palette de sonorités déployée afin de se lover avec brio dans une musique traditionnelle et vagabonde.
Même si les artistes ne travaillent ces nouvelles chansons que depuis deux jours – confidence concédée par le 6-cordiste tout sourire – on sent bien que ces deux-là vivent une osmose une fois sur scène. Un constat renforcé par les regards complices échangés durant tout le set.
Le temps est passé à grande vitesse au son de cette doublette réunissant oud et guitare électrique. Le concert s’est refermé sur un rappel de deux titres, ponctué par la très rythmée Ayeb. Du grand art.
Benoît GILBERT
-Crédit photos: Benoît GILBERT
