Mardi 28 novembre, il est 19h45 et Micropolis se remplit doucement d’une foule silencieuse, essentiellement composée de quadras et de quinquas. Sur la scène, pas de grosse structure ni décor ni pont de lumière, mais 3 gros blocs light show derrière des instruments déjà en place.
20h00 précises, le groupe de première partie fait son entrée. La chanteuse-guitariste est accompagnée d’un claviériste assurant également les chœurs qui, caché sous sa capuche (on ne verra pas sa tête !!), gère aussi les loops et bandes sons d’accompagnement. Ce binôme nous distille une pop propre dont les inspirations Texas sont à peine cachées, sauf quand ce sont celles très 80´s qui prennent le dessus (avec quelques fois une réverb’ un peu trop présente).
Après un quart d’heure de transition technique pendant laquelle le public patiente tranquillement assis – y compris dans la fosse – les lumières s’éteignent enfin ! Et dans un grondement sourd appuyé par un nuage de fumigènes conséquent, la chanteuse et ses 5 musiciens (comptant un batteur, un bassiste, un gratteux et 2 hommes derrières les claviers) font leur entrée en scène.
Habillée d’un ensemble veste / pantalon brun satiné, Sharleen Spiteri s’accompagne à la guitare ; la qualité, l’excellent équilibre sonore et sa voix chaleureuse sont bel et bien au rendez-vous. A la fin de Halo, le premier titre, les techniciens rallument la salle (un rituel répété à peu de choses près entre chaque chanson) et la frontwoman s’adresse au public afin de le secouer. Devant une telle incitation, une première vague de spectateurs quitte les sièges et la rejoignent au bord de la scène.
Surfant de nouveaux tubes (Let’s work it out,Tell that girl, Can’t control) en vieux standards (I don’t want a lover, Black eyed boy, Summer son, etc.) et appuyé par des jeux de lumières très efficaces (les 3 blocs annoncés au début), Texas nous fait voyager à travers leurs trois décennies de créations musicales, enflammant toujours un peu plus l’assistance. Le point d’orgue sera offert à une spectatrice, élue parmi la foule bisontine, à monter sur scène pour interpréter un titre complet avec l’héroïne du soir.
Finalement, le groupe s’éclipse quelques minutes avant de revenir pour le rappel composé de 2 titres et le concert se conclut avec Suscpicious mind, la reprise très inspirée de Mark James et rendue célèbre par Elvis Presley. Après 2 heures d’un très beau concert, le public peut être ravi d’avoir fait ce pari Texas gagnant.
Setlist de Texas
Halo
Let’s work it out
When we are together
In our lifetime
Tell that girl
Everyday now
Thrill has gone
The conservation
Can’t control
Tired of being alone (Al Green cover)
So called friend
Summer son
Midnight
In demand
I don’t want a lover
Black eyed boy
Say want you want
Rappels
Inner smile
Suspicious minds (Mark James cover)
-Gilles CHEVALLIER