Figure montante du rock’n roll, à la fois sous le feu des projecteurs et profondément underground, Les Last Train font souffler un vent de renouveau sur la scène rock Française, en abordant la musique avec énergie, passion et sincérité. Rencontre avec ce quatuor hors des sentiers battus, peu de temps avant leur passage sur scène au Festival Circacismic de Besançon.
SR : Bonjour les gars. Et bien on peut dire que ça n’arrête pas pour vous en ce moment ! Vous venez de remporter le Printemps de Bourges, hier vous étiez à Rennes, là on vous convoque au Circacismic pour remplacer JC Satan…Pas trop sur les chapeaux de roue ?
Last Train : On ne répondra pas à cette question. [ Rire] Non plus sincèrement, un peu sur les chapeaux de roue mais on aime bien les challenges ! Pour nous ça ne se refuse pas. Et puis, On n’arrête pas de dire « on est un groupe de live, on aime partir en tournée » donc ce ne serait pas très cohérent de notre part de refuser des opportunités pareilles.
On a eu à peu près le même cas de figure avec les Rival Sons, on était censés être au printemps de Bourges pendant quatre jours, on nous a appelé pour savoir si on pouvait faire la première partie des R.V, donc a fait l’aller-retour à Lyon et c’était génial. Pareil que ce soir, ce n’était du tout prévu, mais ce n’est pas la première fois qu’on fait ça et on aime bien en général.
À chaque fois on essaye de repousser les limites du sommeil. À l’extrême. [Rire] ça nous arrive de réduire à deux heures de sommeil entre chaque date, histoire d’être bien frais. [Rire]
Alors justement, vous sortez grand vainqueur du Printemps de Bourges. Au-delà de l’émotion, qu’est-ce que ça représente pour vous d’avoir remporté le tremplin ? Quelles ont été les conséquences et est-ce que ça n’est pas trop dur de garder la tête froide ?
Le contexte des Inouïs de Bourges c’était très important pour nous. On s’était fixé quelques objectifs cette année comme Les Bars en Trans, le festival GénériQ ect…et les Inouïs de Bourges. Et c’est bien, parce qu’on a réussi à avoir les trois. Pour nous faire le Printemps de Bourges c’était surtout un gros coup de projecteur, permettant de jouer devant beaucoup de pros – parce que ce festival a quand même une certaine notoriété –. Et en fait, on n’était même pas au courant du fait qu’il y avait un concours ! [Rire]
Ah ouais, donc vous avez juste fait jouer votre set, sincèrement sans chercher à prouver quoi que ce soit quoi ?
C’est ça, en fait, une fois arrivé sur le printemps de Bourges, on était déjà fin heureux d’avoir la chance de jouer à ce festival ! C’était déjà une victoire en soi pour nous. Et on nous a appris sur place qu’il y avait un concours – les Inouïs et le prix du jury –. Mais quand on a joué on ne le savait pas encore, donc on n’était pas du tout en « mode concours » quoi. En plus on avait vingt dates dans les fesses, un peu fatigués mais relativement sereins sur cette date. Et on n’a pas du tout eut le temps de penser, ou de stresser on a juste joué.
Et au niveau des conséquences – comme tu disais, outres l’émotion et la fierté d’avoir remporté le prix du printemps de Bourges – il y a des choses très concrètes comme le Festival d’été à Quebec, pas mal de dates qu’on a pu rajouter dans notre tournée de cette été et il y aura la tournée des Inouïs cet automne. Pour nous qui adorons le live, c’est super. Le festival nous a permis de mettre un bon coup de projecteur sur le groupe, de le faire connaître. Et depuis effectivement on a pas mal de demandes. Pari remporté pour nous parce que c’est notre vraie première reconnaissance nationale. On n’était pas parti pour ça, et finalement … C’est que du bonheur. [Rire]
C’est une bonne surprise quoi. Tiens, je voulais vous demander : vous avez du entendre des choses qui vous on plues pendant le Printemps de Bourges. Quel groupe auriez-vous élu, si vous aviez été dans le jury ?
On a bien aimé Aloha orchestra qu’on avait déjà croisé. Sinon y a Nuit aussi, c’est de l’électro. Ils sont très sympas. Radio Elvis également. Cotton Claw qui ont déjà une bonne réputation aussi.
On va en profiter pour revenir un peu sur votre parcours. Vous avez commencé aux alentours de 2005 à Mulhouse. Ça fait bientôt 10 ans ! Est ce que vous pourriez nous parler un peu de vos débuts ? Comment avez-vous été accueilli sur la scène locale au départ ?
Ben… on a fait tous les échelons en fait mine de rien. En fait ça fait un peu moins de 10 ans, et puis ce n’était pas vraiment à Mulhouse mais plutôt dans la campagne Alsacienne, entre Mulhouse et Belfort. Au début on a commencé à faire de la musique ensemble. Le but était seulement de jouer ensemble. Et puis on s’est mis assez rapidement à faire des concerts. On est passé par les bars du coin, on a écumé. C’était avec une toute autre ambition.
Si on prend les huit ans sur lesquels on a joué, il y a bien six ans au moins ou on a fait ça juste pour le délire, pour faire de la musique. Quand on faisait un concert ou deux en trois mois, c’était déjà très cool. On faisait juste ça par passion, parce que notre plaisir c’est de faire de la zick.
Les ambitions ont réellement changé il y a seulement un an. C’est à partir de ce moment-là qu’on a essayé de mettre toutes les chances de notre côté : on a taffé à mort.
Et du coup ça a payé : il y a eu le Point éphémère à Paris, récemment vous avez fait la première partie des Rival Sons à Lyon… c’est des sacrées expériences pour un groupe. Comment vous avez vécu ça ?
Ben ça fait plaisir quoi. C’est super kiffant de faire ça. En plus jouer avant les Rival Sons, ça veut dire aussi jouer dans une salle blindée. C’est super impressionnant je veux dire. On a aussi fait la première partie des Wampas en mars, et du coup on se confronte vraiment à un public qu’on ne connait pas, et qu’est pas venu là pour nous voir. Nous ça nous ait déjà arrivé aussi d’aller voir un concert et de râler sur la première partie. Donc c’est difficile comme place mais c’est super enrichissant. C’est un vrai défi. Et ça l’a plutôt fait avec le public des Rival Sons. Globalement quand on assure de premières parties ça se passe plutôt bien, enfin on s’est jamais fait siffler. [Rire] Parce qu’on a déjà vu ça, des premières parties durant lequel les gens mécontents appellent le prochain groupe en criant. Ça doit être vachement frustrant, mais ça ne nous ait jamais arrivés pour l’instant, donc c’est cool. On touche du bois.
Dans votre bio, on peut lire que vous faites, je cite « du rock sans cliché, de la pop sans naïveté et du blues sans prosaïsme. » Alors est ce que vous pourriez nous en dire un peu plus sur ce qui caractérise votre style – on l’a bien compris hors des clichés et des étiquettes –.
En fait on aime pas mal de groupe, mais on remarque aussi qu’il y a beaucoup de clichés dans le rock et on s’amuse à les repérer. Notre but justement c’est d’essayer de ne pas tomber dedans, de faire notre propre son. Essayer de créer notre musique, notre style, en évitant de se faire cataloguer ou comparer sans cesse à un autre groupe déjà existant, en mode « ça ressemble à ».
Ce qu’on dit souvent c’est qu’on invente rien : on fait du rock, il y a deux guitares une basse une batterie comme ça existe depuis des dizaines d’années. Et l’idée, ce n’est pas d’inventé un genre musical nouveau – On ne va pas se mettre à faire du Rock / Dubstep ou un truc un peu chelou [Rire] – mais plutôt de jouer avec beaucoup d’honnêteté.
Donc si on devait caractériser ce qu’on fait, je dirais que c’est brut, c’est du rock – guitare, basse, batterie – et on essaye de faire de la musique avec beaucoup d’honnêteté, d’intention…d’amour [Rire]. C’est ça en fait : le but c’est de partager. C’est de faire vivre au public la même expérience que nous vivons sur scène.
Et du coup, avec tous ces lives, comment est-ce que vous conciliez une certaine notoriété – qui commence quand même à se faire sentir – et un goût, j’ai l’impression, pour l’underground ?
Il y a un an, on est parti sur une tournée européenne. C’est à ce moment-là qu’on a pris la décision de se mettre au clair avec nous-mêmes : on avait envie de ne faire plus que de la musique, donc on s’est lancé à fond là-dedans. Et on a monté cette tournée européenne. Ce n’était que de tous petits clubs, des tous petits plans, des bars, parfois dans des conditions un peu minables. Pas de couchages, pas d’hébergements et tout ça… Et ça t’apprend vraiment la vie ça.
Ça te met face à toi-même, tu te demandes si tu as vraiment envie de faire ça : le fait de partir en tournée, de faire quinze dates en seize jours… ça te permet de te rendre compte si tu en es capable, si c’est ce que tu veux vraiment.
Et avez joué dans de vraiment petites salles ? Vous aimez bien aussi ?
Oui. On a fait beaucoup de petits bars, de petites salles. Comme on le dit tous, on adore cette ambiance : très proche du public, avec une salle blindée parce qu’elle ne peut pas accueillir plus de quarante personnes, le fait qu’on ait chaud, qu’on transpire…
Mais il y a aussi, le fait que cette année, nous avons fait des premières parties de ouf ! On a joué dans des salles de ouf ! Là, lors de notre dernière tournée d’avril, nous avons fait des plans bien plus respectables : on a fait des grosses salles dans de biens meilleures conditions. Et il faut savoir qu’on est un groupe qui jouons très très fort. Et il y a des choses qui sont difficilement conciliables. Par exemple jouer dans un tout petit club, alors que nous adorons jouer super super fort. C’est difficile.
Alors, c’est sûr que lorsque nous arrivons dans une super salle, où on peut jouer avec nos amplis à blinde et où le batteur n’est pas obligé de se retenir…Parce que ce qui fait l’énergie aujourd’hui du groupe, c’est la force, l’intention qu’on met dans notre musique. C’est sûr qu’on prend plus notre pied là-dedans. Comme à la flèche d’or à Paris, où on a eu la possibilité de se lâcher comme jamais. Et le lendemain on a joué dans un tout petit club devant vingt personnes. Et ça, c’est juste la grosse claque, ça nous apprend à nous remettre à notre place. Et nous, ça nous plaît beaucoup d’avoir les deux, ça nous permet de garder les pieds sur terre.
Parmi vos influences, on cite souvent Band of Skulls, The Brian Jonestown Massacre ou encore les Black Rebel Motorcycle Club. Qu’est-ce qui vous a plu cher ses groupe ? Qu’est-ce qui vous touche ?
L’honnêteté, l’intention. De faire quelque chose de vrai. On aime les groupes qui jouent avec sincérité. Tu peux trouver plein de vidéo de ses mecs, où tu les vois chialer à la fin de leur concert. Ou alors avec les doigts en sang tellement ils ont tout donné. Et là tu te dis « là, il se passe quelque chose ». Tout nous touche à partir du moment où c’est fait avec une certaine intention, une certaine émotion.
Donc vous n’essayez pas de faire le show, vous êtes dans la sincérité.
Oui voilà, on vit le show, on ne cherche pas à se donner un genre. Ce n’est pas une volonté, c’est une nécessité. Par exemple des fois, il y a des pieds de micro qui tombent, il y a des grattes qui tombent, on se tape dedans sans faire exprès, enfin… [Rire] tout ça ce n’est pas travaillé. Les choses qui doivent se passer se passent, c’est une nécessité. Nous on essaye juste d’être le plus sincère et le plus présent possible.
Cold Fame records & booking, c’est votre Label. Est-ce que pour vous c’est un aboutissement ce label ? Est-ce qu’il vous permet de faire des trucs cools ? Et est-ce que vous êtes heureux d’être indépendants à votre âge ?
Oui bien sûr. Après, Je ne pense pas que la création du label ce soit un aboutissement. Ça s’est créé parce qu’à la base on a fait notre propre booking tout seul. Parce que personne ne le faisait pour nous. Donc on l’a fait comme ça. Il s’avère qu’on a tous été relativement séduit par l’autre aspect de la musique qui est l’organisation, l’administratif, le booking, la promo … Toutes ces choses-là. Et c’est ça qui nous a poussé à créer notre Label.
Au départ on cherchait juste à formaliser, concrétiser un peu plus les choses. L’idée n’est pas venue du jour au lendemain du genre « Bam, on va créer notre label, on va être indépendant ». Après bien sûr pour nous c’est très important. On a toujours prôné l’idée de l’indépendance, qui va souvent de pair avec les valeurs du rock que nous défendons.
Ensuite c’est vrai qu’on s’entoure de plein de partenaires actuellement. On a signé en coproduction avec un tourneur, on a signé avec un management, un éditeur… Et on est très fiers de travailler avec ces gens-là. Effectivement, ils ont une force de frappe qui est supérieure à la nôtre. Et ça nous aide pour nous faire connaitre et tourner.
Par ailleurs on reste indépendants dans le sens où ce sont toujours des choses que nous décidons à la base. Et aussi parce qu’on aura toujours notre mot à dire, et qu’on aura jamais les poings liés par rapport à ça.
Je le dis aujourd’hui, et je pense que jamais ce ne sera contredit : je pense que jamais on ne signera sur une major, même si on a une proposition parce qu’on n’a pas envie de ça. On n’est pas un groupe qui avons envie de vendre du disque, on est un groupe qui avons envie de partir en live. Or c’est ce qui se profile pour l’année qui vient, donc c’est parfait. Que demander de plus.
C’est bien d’avoir ses idéaux-là à votre âge. Lâchez-pas les gars. [Rire] Sinon comment ça se passe niveau composition chez The Last Train ?
Très souvent c’est Jean-Noël, le guitariste chanteur compositeur, qui ramène un riff ou une idée. Une mélodie, un thème. Un truc. Et puis après chacun essaye de mettre sa pate là-dedans. Il faut dire qu’on joue ensemble depuis qu’on a douze, treize ans et donc on arrive à un point ou on se connait. Et on sait, on sent ce que va faire l’autre par habitude, par la force des choses. Ça nous aide beaucoup pour composer, improviser et créer.
Il n’y a pas un morceau qui arrive comme ça et on le joue tous comme si on était tous musiciens professionnels. On n’est d’ailleurs pas musiciens pro, on n’a pas fait le conservatoire. Mais on joue ensemble, et ça fait notre force aussi. Donc pour la composition, c’est l’un de nous qui amène quelque chose et les autres qui arrangent le truc à leurs sauces.
Nous, ce qui nous a plu dans le fait d’avoir un groupe, c’est le fait qu’il y ait une vraie interaction entre les membres du groupe. Que ce ne soit pas simplement quatre bonhommes qui jouent un morceau qui se voudrait super complexe. Si je te file la partition de nos morceaux, en une heure tu sais la jouer. Ce qui nous importe vraiment à nous, c’est le fait de jouer ce morceau ensemble. Ce qui est vraiment important pour nous c’est qu’il se passe quelque chose en live, entre nous. Qu’il y ait une alchimie. L’alchimie entre les différents membres du groupe. Et c’est ça qu’on recherche.
Ça me fait vraiment penser aux Black Rebel (Motorcycle club). Quand on voit leurs concerts, c’est totalement ça : ce ne sont pas juste des mecs qui jouent leur partoche chacun de leur côté. Il y a des flottements, tous n’est pas calculé, et c’est ça qui fait le charme de leur musique, parce qu’ils la vivent.
Oui c’est ça ,c’est authentique, vrai. Ça donne envie de chialer parce que ce n’est pas dans la technique mais plutôt dans la sincérité. Il y a des gens qui nous disent – comme Florian, notre ingé son qui nous suit depuis un petit moment – « les gars vous nous avez filé les larmes aux yeux ».
C’est là que vous sentez que vous avez réussi quelque chose.
Oui. Même nous parfois on chiale à la fin de nos trucs [Rire].
Et sinon est-ce que vous avez déjà joué sous chapiteau ? Et comment vous le sentez le Circassismic ?
On a déjà joué sous un chapiteau, c’était à la Foire au Vin de Colmar. Mais ce n’était pas le grand chapiteau, c’était la scène off, et je crois me souvenir que c’était un bordel pas possible. [Rire] C’était un bordel monstre pour le son. Et là ça a l’air super cool, on est super à l’aise après avoir fait les balances. Donc ça se présage bien ouais.
Comme on dit, comme la date a été rajoutée au dernier moment, tout ça on n’y a pas trop pensé. On a appris qu’on jouait ici en partant à Rennes hier. On s’est dit « Bon ben ok, c’est parti » est maintenant on est là, et heureux d’être là quoi.
C’est cool aussi qu’on se force un petit peu à ça et qu’on donne cette image parce qu’on veut faire du live. Par exemple avec les Rival Sons, ça s’est fait un petit peu à la dernière minute : on est arrivé, leurs balances avaient deux heures de retard. Nous on avait un horaire de balances à respecter : à 19h30 il ne devait plus y avoir de son. Il s’est avéré qu’on avait seulement vingt minutes de balances pour tout installer, tout vérifier. Eux ne voulaient pas bouger leur backline etc. Dans ce cas-là, on pourrait très bien dire « putain, ça fait chier : on ne sera vraiment pas à l’aise, ça va être le bordel ». Mais nous on essaye de ne pas le prendre comme ça. On se dit « mec on fait du rock, on s’en branle, on y va on s’adapte ! [Rire] On fait le truc comme on le fait toujours et …ça passe.
C’est comme ça que tu gagnes en expérience aussi, je pense. Et du coup, mise à part la tournée quels sont vos projets actuellement ?
On a enregistré notre premier album. Car pour l’instant nous n’avons qu’un EP 2 titres. On en encore en train de le finir en ce moment. Il sortira à la fin de l’année.
Et comme tu l’as déjà dit, notre projet primordial c’est la tournée. Donc dans un premier temps il y a une vingtaine de festival cet été. Dont de très beaux festivals. Il y a aussi la tournée des Inouïs. Ensuite on va passer l’atlantique pour aller jouer à Québec. Donc voilà, des concerts, des festivals, et une sortie d’album. C’est ça les projets.
Une dernière petite question : qu’est ce qui tourne sur votre platine en ce moment ?
Tim : Il y a Fakear qui vient de sortir un nouveau morceau, c’est le dernier morceau qui a tourné avant de partir, hier. Et il a sorti un nouvel Ep que j’ai hâte d’entendre.
Antoine : On aime tous beaucoup WU LYF. Un groupe qui est mort mais on l’écoute toujours beaucoup.
Julien : Et sinon moi j’aime bien Lana Del Rey. Enfin je l’aime…un peu plus que bien.(timide) Et les Do qu’on aime beaucoup. Et sinon ce que j’écoute aussi c’est deux, trois chansons sur l’album de La Femme. J’aime bien c’est marrant. [Rire]
Jean-Noël : J’ai eu un gros regain d’intérêt pour les Rival Sons là du coup, après avoir partagé quelques dates avec eux. Et sinon aussi les Do, mais c’est aussi un peu parce que je suis amoureux de la chanteuse (candide)
Remerciement : au groupe avec qui on a passé un super moment et à toute l’équipe du Circassismic.
Crédit photo : Floriane Miny.