Festival GéNéRiQ du 12 au 15 février
Ven. 13 à 20h30 > Carl Barât & The Jackals + Feu! Chatterton à la Rodia
Le grand retour du fondateur de The Libertines. On parle bien du co-leader, chanteur et guitariste de The Libertines, les zinzins du garage rock des années 2000. Carl Barât sort un disque tout seul (ou presque), le très attendu « Let it reign », avec son nouveau groupe qu’il a recruté en laissant une petite annonce sur Internet. Malin. Après quelques collaborations séduisantes, avec notamment Benjamin Biolay ou Vanessa Paradis, sa venue à Besançon est d’ores et déjà un petit événement.
Les mecs de Feu! Chatterton nous foutent un peu les jetons : auteurs d’un incroyable premier EP La Malinche et affichant une présence scénique bluf fante pour leur jeune âge, ils portent aussi et surtout la moustache comme personne. Élégant et moderne, imprégnant dans son rock littérature et dandysme, le quintet rappelle Léo Ferré.
Ven. 13 à 21h > Sarh + All We Are + Nimmo au Club de la Rodia
Quand on découvre les Anglais de Bad Breeding sur scène, un des membres, le regard fou, le corps en spasmes et le geste violent, est déjà torse nu, en nage, en rage. Le groupe, pourtant, n’a pas encore commencé son concert, qui durera quelques dizaines de minutes seulement : rock expéditif, postillonné et méchant, qui allie la tension de The Clash et la puissance dévastatrice de Motörhead. Ce n’est pas un concert mais une émeute, un défouloir, aussi fascinant que terrifiant. Bad Breeding : mauvaise éducation, sans rire. Un conseil : venir les oreilles protégées et chaussé pour le pogo.