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V/A, WISH I WAS HERE O.S.T.

Columbia/Sony/2014

10 ans après le génial Garden State, Zach Braff est de retour derrière (et devant) la caméra avec Wish I Was Here (sortie sous le titre Le Rôle De Ma Vie en France, faut pas chercher à comprendre). Et comme c’était déjà le cas pour son premier film, la B.O. est soignée.

On retrouve beaucoup de points communs entre les deux B.O. On a déjà cet amour pour l’indie américain, qui donne une compilation très cohérente dans l’enchainement des titres. Certains groupes présents il y a 10 ans sont à nouveau de la partie, comme le groupe favori de Natalie Portman dans Garden State. The Shins offrent So Now What, titre pop qui porte l’ADN de James Mercer dès la première note. Coldplay sont également ré-invités. Et les Anglais regagnent petit à petit le respect, après un convaincant Ghost Stories. Ici, ils s’acoquinent avec Cat Power pour une ballade au piano certes encore loin d’un Scientist ou d’un Greatest mais tout de même appréciable. La choix d’intégrer des titres indie folk aériens colle très bien au caractère onirique du film. Le meilleur exemple demeure Bon Iver. Si l’un des titres majeurs de Bon Iver, Bon Iver apparait (Holocene), un second morceau inédit cette fois nous fait piaffer d’impatience à la perspective d’une nouvelle production du groupe de Justin Vernon (Heavenly Father). Nos protégés de The Head And The Heart offrent une ballade où l’on aime retrouver leur chant collégiale. Au rayon découverte, l’Irlandais Hozier est un nom à retenir.
La B.O. de Wish I Was Here est à l’image de son réalisateur, qui au cinéma comme en musique, fait confiance à la sphère de l’indépendant et nous accompagne dans un monde plus que jamais rêveur.

 

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