Elektriks Collection/Discograph/2011
Nouvel artiste produit par Hervé Salters alias General Elektriks, Pigeon John présente son dernier album.
Auteur d’une discographie déjà imposante, le garçon en a sous le pied et a notamment collaboré avec le collectif Quannum (comme tout bon rappeur californien qui se respecte) et officié au sein de Brainwash ou L.A. Symphony & Rootbeer.Pigeon John n’arrive pas seul, un tube en puissance, The Bomb l’accompagne fièrement. Le genre de morceau qu’on garde en tête longtemps, le genre de morceau qui fait la nique aux tubes de l’été sans âme. Un truc pour réveiller les morts, en fait. Comme autre accompagnateur de choix, Hervé “General Elektriks” Salters.
Sur le disque, on reconnait bien la patte du Français exilé à San Francisco, ce clavinet martelé, ce sens du groove implacable et allié à la voix et au flow de Pigeon John (John Dunkin pour sa maman), le résultat est plus d’une fois très convaincant (Ben Vereen, Buttersoft Seats).
Comme un jumeau hypercatif d’Aloe Blacc, Pigeon John dispose de l’énergie nécessaire et des chansons qui vont avec pour bientôt faire parler de lui.