Atlantic/Warner/2011
Déjà auteur d’une discographie respectable et reconnue outre-Atlantique, ce huitième opus débarque dans l’hexagone pour enfin se faire connaitre du public français.
Pourtant présent dans les bandes originales de plusieurs séries à succès (et même cité dans Californication), Death Car For Cutie reste pourtant encore dans un anonymat relatif chez nous. Grave erreur car ces américains ont, à l’écoute de ce disque, de quoi pouvoir concillierles amateurs de musique pop et indé actuelles.Si les premiers morceaux ont par leur construction alambiquée et très mélodique un côté Arcade Fire (Code And Keys, Some Boys),le reste de la production devient très variée.DCFC se fait proche de The Pains Of Being Pure At Heart pour redonner une seconde vie au shoegaze(You Are A Tourist). Unobstructed Viewest aérien avec un son synthétique accompagnant un piano, qui s’envole avec un chant qui nous ramène dans les 70’s et dans le lyrisme floydien. Le synthé reste présent sur Monday Morning pour un titre éléctro efficace qui démontre que le groupe a déjà de la bouteille et sait écrire des morceaux qui feront rapidement mouche. Confirmation avec Portable Television ou Underneath The Sycamore,ce dernier avec un petit côté Strokien.
Ce disque est donc voué à faire son trou en France, ce qui serait une juste récompense à une quinzaine d’années à faire le pied de grue pour une reconnaissance des deux côtés de l’océan.