Sony/2012
Ben Bridwell et ses compagnons reviennent avec Mirage Rock, quatrième album boosté par un Knock Knock tubesque.
Bercé par une musique familière installée dans le paysage indie rock depuis 2005 (les excellentsEverything All The Time(2006) et son incroyable morceauThe Funeralutilisé dans les B.O. de nombreux films et séries puis Cease To Begin(2007) en boucle sur les platines, etInfinite Arms, disque plus accessible paru il y a deux ans), l’auditeur retrouve Band Of Horses qui délivre une dizaine de chansons aux mélodies lumineuses, un indie-rock qui renoue avec la grande tradition Americana (on pense à Jesse Sykes, My Morning Jacket, The Shins et leurs aînés). L’Anglais Glyn Johns, qui a travaillé avec pas moins que The Beatles, The Clash, The Rolling Stones, The Band, The Bob Dylan, signe une production parfois rêche (les guitares de How To Live, le riff stonien d’Electric Music) en mettant toujours la lumière sur la voix claire de Bridwell (l’ombre (de) Brian Wilson plâne surA Little Biblical, tiens donc…) et les instruments incontournables (le banjo de Shut-In Tourist, la batterie feutrée de Dumpster World).
Band Of Horses n’a pas lésiné sur les moyens, envoyant du son quand il faut, jouant sur les atmosphères au besoin pour un résultat varié, accrocheur, tout bonnement réussi.