Transgressive Records/Warner/2013
Pour être très honnête avec vous, je ne m’étais jamais vraiment penché sur le phénomène indie rock, Foals. Ma direction m’a commandé une chronique du successeur de Total Life Forever, vraisemblablement l’une des réussites de l’années 2010.
Pour moi qui épluche la presse, Foals c’est la hype, les cheveux coiffés à l’envers. Cependant, Blue Blood, le premier titre de Total Life Forever est captivant. Je creuse…même si je me dis que les guitares, je les ai déjà entendues partout (Fool’s Gold, Vampire Weekend, que sais-je…). Pourtant, Foals ont d’intéressant le fait d’avoir des influences piochés dans les 80’s (le chant à la Robert Smith, parfois), mais aussi au hip-hop, à la disco, la pop, bien sûr, la new wave, la cold wave.
C’est donc le bien nomméPreludequi ouvreHoly Fire, troisième album du groupe anglais. Le titre est envoûtant comme c’est pas permis. Il y a ces nappes de claviers, ce riff de guitare et ce rythme typique, rond que l’on reconnait bien, maintenant. De “rond”, il va en être malheureusement question pendant toute l’écoute du disque puisque celui-ci tourne quand même un peu “en rond”. On peut facilement accrocher surInhaler, certes, puisque c’est un tube taillé pour les stades ou pour une B.O. de film où le dinosaure il meurt à la fin et la ville est sauvée. Puis, avec l’arrivée de My Number, Véronique et Davina peuvent ré-enfiler les fuseaux flashy, parce que là ça balance grave mais c’est juste insupportable à écouter. Foals va donc, comme mentionné précédemment, enfiler les singles de pop catchy avec refrains entrainants mais chantés de la même manière et avec les mêmes tics de production (Bad Habit, Everytime, Out Of The Woods, Milk & Black Spiders…) et là, on se dit que l’on s’ennuie et que l’on préfèrerait se tirer une balle dans le genou, on en tirerait bien plus de plaisir.
Je demande d’avance pardon à ma direction d’avoir peut-être un peu descendu ce disque mais bon, il foals savoir ce qu’on veut dans la vie, non ?