XL/Naïve/2013
AMOK, soit le premier album d’un super-groupe composé de Thom Yorke, Flea, deux musiciens complets que l’on ne présente plus, Nigel Godrich, le “sixième” membre de Radiohead, Joey Waronker, batteur de R.E.M., Smashing Pumpkins et Beck et Mauro Refosco, percussioniste entendu chez Forro In The Dark et David Byrne.
Pour la petite histoire, c’est en 2009 qu’est créé Atoms For Peace, lorsque les cinq membres jouent l’ensemble des morceaux de l’album The Eraser de Thom Yorke. Celui-ci nomme le groupe ainsi en référence à un discours d’Eisenhower et à l’un des morceaux de son disque solo. L’aventure est lancée.
Mais à l’écoute de ces neuf titres, que doit-on en retirer ? Un enchainement de titres électro qui se ressemblent presque tous (Unless, Reverse Running, etc.) ? Un imbroglio sonore(des blips, des blops, du whiz) qui nous permet à peine de distinguer qui fait quoi ? En gros, sauriez-vous reconnaitre la basse de Flea et la batterie de Waronker surBefore Your Very Eyes? Sans vouloir être méchant, on se dit que l’énoncé des participants n’est qu’un prétexte pour vendre quelques unités de plus alors que Yorke est peut-être seul maître à bord du vaisseau, comme pour The Eraser…
Après ces questions, AMOK reste un disque d’electro ronde (Ingenue, Default ronronnent tranquillement) et pas forcément désagréable (on pense à Four Tet, Caribou), hormis la ressemblance des morceaux et de leur production.