Elevator Lady Ltd/Universal/2013
Le nouvel album de Placebo sort aujourd’hui et tout le monde semble s’en foutre royalement, sauf les fans.
Après Battle For The Sun (PIAS/2009), c’est au tour de Loud Like Love de paraitre dans les bacs. Molko et Co ont le sens de la formule et le sens de la mélodie. Mais ici pas de surprise : les chansons de ce nouvel opus se suivent dans la tradition placebienne. Ici, Molko ânonne (mais pas comme Neil) sur des motifs sans trop de saveur. Les fans de toujours vont y trouver leur compte, rien n’a vraiment bougé depuis quelques disques :
Too many friends et son piano lacrimal digne d’une ballade de Miley Cyrus, des paroles catchy (“Mon ordinateur pense que je suis gay…”), un riff à la Muse, etc. Hold On To Me ressert elle aussi un refrain accrocheur mais typique. On ne parle même pas de A Million Little Pieces, lui aussi très reconnaissable. Il y a bien Loud Like Love, efficace et entêtante mais déjà écrite, non ? Ici, on parle de drogue, d’amour, de rupture. Du déjà entendu, tout ça.
Remarquez, on ne peut pas en vouloir à Placebo, le but de ce disque étant très probablement de faire plaisir aux fans. Molko, Olsdal et Forrest ne semblent pas désireux de se renouveler, de surprendre. On dit que la Hollande, c’est plat, c’est beau.Loud Like Love, c’est juste plat.