Joli coup double de la part de la Smac bisontine. Après avoir fait le plein la veille avec Morcheeba, la scène de la Rodia accueille ce soir l’ex-Rascal pour un show 100% rock’n’roll.
La première partie de la soirée est assurée par les locaux de The W.A.N. Et “assurer” est vraiment le bon terme tant les mecs de BLD, quasi engagés au pied levé, ne regardent pas à la dépense en envoyant un set bien rôdé et où on sent la puissance de titres comme Lover ou Slow Motion qui ont tout du single parfait.
Petit entre deux rapides et c’est enfin le moment de voir la moitié des Last Shadow Puppets prendre possession de la scène. Coupe de cheveux so British, chemise incertaine et pantalon qui s’enfile à l’aide d’un chausse-pied, voilà pour l’image. Et pour le son, pour qui aurait vu notre homme l’année dernière, le show est bien différent. La setlist est burnée, en grande partie grâce aux morceaux du second album solo de Miles Kane, qui renferme des pépites rentre-dedans et à l’efficacité effarante. On a donc droit à peu de temps mort. Après un “good evening Besac!” accueilli comme il se doit, la couleur est d’emblée annoncée avec You’re Gonna Get It et Taking Over. Miles Kane a beau être en fin de tournée, il ne s’économise pas et sue déjà à grosses gouttes à la fin du troisième titre de la setlist, l’excellentissime Rearrange, premier véritable coup de massue du soir. Et cela n’est pas le dernier, tant les compos qui doivent autant au rock des 60’s qu’à la britpop s’enchaînent à la perfection, comme le triptyque Better Than That / Kingcrawler/ Give Up. Ce dernier qui en plus d’être un single en puissance atteint des sommets quand il renferme en break le Sympathy For The Devil des Stones. Le public répond présent et est même surchauffé, spécialement les filles (et aussi notre ami chanteur de The W.A.N) à tel point qu’on s’attend presque à voir des sous-vêtements voler sur scène.
Un petit moment de répit arrive enfin pour calmer un peu les (h)ardeurs avec les ballades Take The Night From Me et My Fantasy qui ne rendent pas les jeunes filles du premier rang indifférentes. Mais Miles Kane repart ensuite sur les chapeaux de roue avec Inhaler et l’excellent Don’t Forget Who You Are, avant un court interlude synonyme de rappel. Un rappel intimiste pour commencer qui voit l’Anglais jouer The Colour Of The Trap version acoustique, mais le rock reprend vite le dessus avec l’immense Come Closer de clôture.
On pourrait s’étendre encore plus sur la performance de Miles Kane, mais elle est finalement sans surprise puisqu’on savait le bonhomme maitriser la scène. Mais on ne s’attend pas en revanche à le voir autant cool et disponible avec son public. A l’opposé d’un Gallagher, il remercie les fans, sert les mains à chaque titre et prend même un téléphone pour offrir à une personne du public le meilleur souvenir qui soit, à savoir une vidéo à la réalisation estampillée Miles Kane (au passage, si tu nous lis jeune chanceux, on veut bien voir le résultat).
Chapeau encore à la Rodia pour cette soirée, démontrant que les petites villes de province n’ont parfois rien à envier aux salles parisiennes.
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