Socadisc/2014
Le duo Nîmois revient avec une deuxième production synonyme de confirmation après un Birdmum déjà plein de promesses.
Les premières écoutes d’Harold Martinez nous avaient fait découvrir un univers qui mariait savamment le blues et de folk, qui nous faisait voyager du côté des terres arides du midwest. Cette fois-ci, le groupe va plus loin. Et si l’album se nomme Dead Man, ce n’est pas un pur hasard bien sûr. Comme pour le Loner, on trouve cette ambivalence, où les pistes acoustiques répondent aux titres électriques. Wolf Feathers, O’Lord pour le côté blues posés, la chevauchée Freedom Rider ou The Killers Crow pour le côté rock garage, en forme de duo guitare-batterie qu’on ne comparera pas à celui de Akron qui continue sa chute. Et le morceau éponyme est un titre sombre et épique, délivre une magie crépusculaire envoûtante.
Avec Dead Man et sa capacité à électriser son folk, Harold Martinez montrent qu’il faudra compter sur eux à l’avenir et se posent comme le penchant hexagonal des Two Gallants.