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SYML, Nobody Lives Here.

SYML, Nobody Lives Here.

Brian Fennell (alias SYML) est de retour avec Nobody Lives Here, son troisième LP, paru une fois de plus via Nettwerk Music.

Un album 100% ballades.

The Day My Father Died, album datant de 2023, accordait une petite place aux morceaux pop et dynamiques, même si la folk imposait déjà sa domination. Or, avec Nobody Lives Here, cette dernière règne absolument seule en maître, faisant de ce nouvel effort de SYML un album résolument calme et ainsi tourné vers les ballades.
À Stay Close et You And I en featuring avec Charlotte Lawrence, le songwriter originaire de l’état de Washington a ajouté Careful, Carry No Thing ou encore How It Was It Will Never Be Again, tous trois figurant sur Nobody Lives Here.

De Neil Young à Bon Iver.

Sur Nobody Lives Here, SYML égrenne les influences, bien que le songwriter américain n’ait jamais rechigné à tracer sa propre route. Par exemples, Heavy Arms et How It Was It Will Never Be Again sont chantés en mode voix de tête, un peu à la façon de Bon Iver tandisque Please Slow Down, Wake et Heartbreakdown revêtent davantage le côté songwriters plus anciens tels que Neil Young et Donovan. Brian y chante ainsi à une seule voix et plus grave.

De la folk, mais aussi quelques airs country.

SYML n’est pas américain pour rien, greffant à sa folk chant/guitare quelques légers accents de country, lesquels sont notamment audibles dans Carry No Thing et Please Slow Down que Neil Young aurait très bien pu interpréter. Un style folk/country qui nous fait dire que Nobody Lives Here se veut être un album estampillé Amérique rurale et profonde, plus proche du versant démocrate que du républicain. Blague à part, les afficionados de bonne folk et de country s’y retrouveront sans peine avec ce nouvel album de SYML car Nobody Lives Here, de façon définitive et intégrale, a laissé batterie et morceaux entraînants au vestiaire.

Le piano a aussi voix au chapitre.

La guitare domine sur Nobody Lives Here certes, mais le piano se fait tout de même entendre sur quelques morceaux dont le très court single Careful, The White Light Of The Morning, Something Beautiful And Bright et enfin l’éponyme Nobody Lives Here. Le piano ne compte donc aucunement comme quantité négligeable dans le genre folk, sachant que de grands morceaux folk sont mieux joués au piano qu’à la guitare. Il n’en demeure tout de même pas moins que les morceaux de Nobody Lives Here, qu’ils soient au piano ou à la guitare, s’apprécieront toujours pleinement et, parfois, il faut bien diversifier les interprétations.

Nobody Lives Here: l’album le plus folk de SYML, jusqu’au bout des ongles!

Morceaux conseillés: How It Was It Will Never Be Again, Heartbreakdown, Please Slow Down, Heavy Arms.

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