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Dorothy, The Way.

Affiche album The Way de Dorothy

Dorothy Martin est décidément sur tous les fronts en ce moment, joue sur tous les tableaux: featurings avec Staind sur Better Days, avec Scott Stapp sur If This Walls Could Talk et surtout la continuité de sa carrière au sein de la formation qui porte son prénom, à savoir Dorothy.
Le quintet de Los Angeles revient, trois ans après l’album Gifts From The Holy Ghost, avec son nouvel effort intitulé The Way (Roc Nation).
Sur The Way, Dorothy ne se départit pas de la recette qui, depuis les débuts, fait son sel tout comme son succès, c’est-à-dire ce savant dosage de son brut de décoffrage et de mélodies aériennes.
Un album qui démarre de façon tonitruante avec le génial et supersonique I Come Alive, single dévoilé après le non moins électrique The Devil I Know. La lionne de Los Angeles, flanquée de ses quatre musiciens, attaque les hostilités pieds au plancher, c’est le moins que l’on puisse dire. Depuis Gifts From The Holy Ghost en 2022, il semble que rien n’ait changé sous le soleil californien, surtout que Dorothy Martin n’a jamais vraiment disparu de la circulation, eu égard à ses divers featurings. Transition toute trouvée pour dire que The Way compte justement un featuring, le très entraînant Tombstone Town avec Slash, autre guitariste de renom. Tombstone Town qui, lui aussi, est paru en single, ayant fait suite à I Come Alive.

Tout en surfant sur d’autres influences, Dorothy se fait un devoir de préserver son style si particulier, celui que l’on entend dans MUD, Bones ou encore Haunted House, voire Unholy Water. Quant à Puttin’ Out The Fire, il revêt un petit côté Feeder dans la cadence tandisque Superhuman, par son riffing de guitare, se rapproche davantage de The Pretty Reckless, précisément la ballade 25.
À l’heure où il s’avère difficile de confirmer, Dorothy réussit à merveille ce périlleux exercice, le son brut autant qu’aérien se bonifiant au fil des albums. Des morceaux tels que Top Of The World, Beautiful Life ou Rest In Peace sur Gifts From The Holy Ghost faisaient déjà état de l’indéniable potentiel de la formation de Los Angeles. Aussi brûlants que le boulevard La Brea et Wilkshire Boulevard, le son et le rock de Dorothy bousculent tout sur leur passage et envoient du lourd autant qu’il est possible de le faire. MUD, Haunted House et surtout l’excellent I Come Alive sont les plus frappants exemples de l’électricité distillée par Dorothy Martin et les siens. Los Angeles est déjà, de réputation, une ville chaude-bouillante, tendance qui ne saurait s’inverser avec Dorothy. L’expression « mettre le feu aux poudres » n’a jamais aussi bien porté son sens.
À l’instar de nombreuses formations spécialisées hard rock, Dorothy se montre à l’aise dans la ballade comme en témoigne le très pop mais au combien somptueux The Way qui, soit dit en passant, donne son titre à l’album. The Way: conclusion d’anthologie de cette galette de dix morceaux.

Avec ce nouvel album The Way, Dorothy persiste et signe dans le son brut et sulfureux qui font de tous temps sa réputation, l’intensité de son rock ne faiblissant pas d’un iota.

The Way: toute la chaleur et l’électricité de Los Angeles réunies en un album par Dorothy!

Notre sélection: I Come Alive, Puttin’ Out The Fire, Haunted House, Bones.

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