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Deep Purple / =1

Les éternels papys du rock sont de retour avec =1, leur nouvel album de la marque 9.
Le quintet a enregistré un bouleversement notoire avec l’arrivée, à la guitare, de Simon McBride en remplacement de Steve Morse dont l’épouse était atteinte d’un cancer. Initialement, ce n’était qu’un intérim pour la tournée, puis Simon est rapidement devenu un membre à part entière du groupe.

Deep Purple, sur =1, a entrepris un véritable retour aux fondamentaux, à savoir les bonnes grattes et l’orgue Hammond de Don Airey qui, depuis toujours chez Deep Purple, occupe une place prépondérante. L’emblématique Steve Morse n’est plus là, mais Simon McBride est bien loin de démériter. La réputation du volcanique frontman Ian Gillan n’est plus à démontrer, tout comme celle du bassiste Roger Glover.

Le titre =1 provient de l’action de rendre des choses compliquées bien plus simples, d’abréger quelque peu les calculs. Dans les périodes que nous traversons, cela peut arriver à point nommé, tant de choses étant rendues difficiles.

Sur le plan musical, le quintet emmené par Ian Gillan est revenu, on l’a dit, à la bonne vieille méthode qui a toujours fonctionné, notamment à la grande époque de Smoke On The Water.
Ces derniers temps, Deep Purple s’était perdu dans des contrées jazzies, très loin de ce qui faisait leur succès. Les voir renouer avec leurs fondamentaux n’est pas pour nous déplaire, nous comble même de bonheur. Les cinquantenaires qui ont grandi avec Smoke On The Water doivent, mieux que personne, savoir de quoi on parle.

Sur =1, pas de morceaux fleuves à l’instar des années 70, mais des standards qui pourtant font tout à fait leur office, à l’image des singles Lazy Sod et Portable Door. Des morceaux entraînants et musclés à souhait qui font dire, s’il en était besoin, que les papys rockeurs de Deep Purple n’ont strictement rien perdu de leur verve légendaire. Du punch, de la testostérone, Gillan et autres Glover ou McBride en ont visiblement à revendre!
=1, ce sont 13 morceaux de grand standing, se divisant entre rock énergique (Now You’re Talking, I’m Saying Nothin’) et ballades langoureuses dont seul Deep Purple a le secret: If I Were You, I’ll Catch You et surtout A Picture Of You, second single dévoilé par le groupe entre Portable Door et Lazy Sod. Une médiatisation amplement méritée pour un album qui, sans innovations notables, parvient malgré tout à satisfaire les fans de la première heure de Deep Purple. Que de passes d’armes entre Simon McBride et Don Airey, comme si les deux musiciens se connaissaient depuis toujours. Chez Deep Purple, il faut le croire, les réflexes s’adoptent vite et la mayonnaise ne tarde jamais à prendre.
Ne passons pas sous silence des morceaux tels que Sharp Shooter, Show Me, A Bit On The Side ou encore Old-Fang Led Thing, ni bruts de décoffrage ni trop mièvres. Deep Purple connaît le juste milieu, situé quelque part entre rock et pop. Une bonne vieille recette qui a l’avantage et le don de toujours s’avérer efficace.

=1 n’offrira pas de réelle révolution musicale, c’est bien entendu, mais figurera sans conteste parmi les albums qui auront compté durant cette année. Deep Purple est revenu plus fort que jamais et avec, dans sa besace, ce style musical qui ravit toujours autant et auquel, semble-t-il, tout un chacun identifie le groupe.

=1 de Deep Purple: les papys du rock font mieux que de la résistance!

Morceaux choisis: Lazy Sod, I’ll Catch You, A Bit On The Side, A Picture Of You.

 

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