Focus sur un artiste dont, depuis quelques mois, on parle de plus en plus et qui semble se frayer un chemin vers les sommets des divers classements. Ce songwriter est canadien, très précisément de Vancouver. Âgé seulement de 21 ans, ce jeune artiste se fait appeler Ekkstacy et disons-le, sans aucun mauvais jeu de mots, il nous tient littéralement en extase!
Malgré ce tout jeune âge, la carrière d’Ekkstacy débute en 2020 avec une succession de singles, sans album prévu à l’horizon. En 2021, ce sera pourtant le cas avec un EP baptisé Negative lequel sera suivi, en 2022, d’un premier LP nommé Misery. Néanmoins, celui-ci ne rencontre pas le succès escompté et le songwriter canadien reste confidentiel. Pas pour très longtemps cependant, puisque Bella pointe le bout de son nez fin 2023. Bella n’est pas une fille amoureuse d’Ekkstacy, mais tout simplement le titre de ce morceau à succès ayant pour mission de ravir les amateurs de rock estampillé 80’s, de new wave également.
La new wave est l’un des grands terrains de jeu d’Ekkstacy, à l’instar du post-punk ou encore de l’indie rock. L’explosif Chicago, single fraîchement débarqué, en est la preuve incarnée: du punch, des guitares qui grondent et une voix engageante aux vibrants effets de doublage.
Ekkstacy vient de faire paraître, chez United Masters, son second LP au titre éponyme. Pourquoi éponyme? Parce que le jeune songwriter canadien parle beaucoup de lui à la première personne, se dévoile à cœur ouvert. Le natif de Vancouver évoque surtout son enfance tourmentée et son adolescence compliquée, sauvé des eaux qu’il a été par l’entremise de la composition ainsi que de la musique.
Un album de 13 morceaux dont Bella et Chicago se veulent les pierres angulaires, tout comme la ballade folk acoustique Problems sur lequel Ekkstacy, point avare en partages, est accompagné du rappeur Trippie Reid. Quant à Alright, il voit la participation de The Kid Laroi.
Le style musical d’Ekkstacy, pour bon nombre de morceaux de ce nouvel opus, est essentiellement influencé The Drums, formation avec laquelle le canadien a enregistré un duo par le passé. Parmi ces morceaux, citons le très rock Luv Of My Life et surtout les shoegaze I Don’t Have One Of Those, Alright ou encore Goo Lagoon, sans oublier Bella et même le planant Problems.
À l’exception de Luv Of My Life, le style punk rock fait rage vers la fin de l’album. Chicago bien sûr, mais aussi le sulfureux Fuck qui, assurément, porte bien son titre: un morceau où la rage fait magnifiquement écho au ressentiment.
Get Me Out et The Headless Horseman Lost His Way, ballades aériennes, sont loin de manquer de grosses guitares et n’ont rien à envier, au chapitre du rock tonitruant, à Chicago et Fuck. À l’écoute de Get Me Out par exemple, on pense aux ambiances électriques autant que surchauffées de Diiv, lorsqu’on ne parle pas d’envolées aériennes.
Sur cet effort d’Ekkstacy, la plupart des morceaux se ressemblent certes, mais il vaut véritablement le coup d’être écouté de bout en bout, sous peine de passer à côté d’inestimables pièces de bravoure. De ces dernières Problems, Chicago ou encore The Headless Horseman Lost His Way font indéniablement partie.
Avec ce second LP au titre éponyme, Ekkstacy fait un pas de géant vers la consécration et veut signifier aux grands connaisseurs du rock moderne qu’il faudra compter sur lui dans les prochains mois. Les 13 morceaux formant cet album ne manqueront pas d’aider le jeune canadien à franchir cette étape au combien décisive sur le chemin de la reconnaissance.
Ekkstacy: quand un jeune songwriter de Vancouver met le rock en émoi et en extasie!
Notre sélection: Bella, Problems, Chicago, Get Me Out, The Headless Horseman Lost His Way.