Ce week-end, les Eurockéennes reprennent leur quartier au lac du Malsaucy pour 4 jours de musique intense et de performances électrisantes. Avec une programmation variée et éclectique, ce festival a su devenir une référence et attire à chaque édition des milliers de festivaliers. Retour sur cette première journée.
Le soleil rayonne sur la presqu’île du Malsaucy, on se rend à la Loggia pour retrouver la sensation belge, The Haunted Youth, groupe indie rock prometteur. Leur énergie et leur son teinté de guitares empreintes de reverb et de synthés ont rapidement conquis le public, créant une atmosphère envoûtante. Les mélodies accrocheuses semblent faire mouche et transportent les premiers festivaliers dans un univers mélancolique et captivant. Le set de The Haunted Youth a lancé les festivités de la journée de la meilleure façon possible.
Ensuite, c’était au tour de Fatouma Diawara de monter sur la scène de la plage. Sa voix puissante et son charisme ont immédiatement captivé l’attention du public. Mélangeant des influences pop, afrobeat et folk, Fatouma Diawara créé un mélange de sons entraînants qui ont fait danser la foule. Sa présence sur scène était magnétique, et elle a réussi à créer une ambiance festive et joyeuse.
On se dépêche ensuite de se faire une place sous le chapiteau de la Greenroom pour assister au début du set des anglaises Wet Leg. Dès les premières notes, les filles enflamment la scène avec une énergie brute et un son accrocheur. Leur attitude et leur style fait sensation auprès du public. Wet Leg prouve que le rock est toujours vivant et prêt à conquérir de nouvelles générations.
Le clou de la soirée était sans aucun doute la performance tant attendue des frenchies Phoenix. Dès les premières notes de Liztomania, on comprend que le groupe n’a rien perdu de sa superbe et de son efficacité sur scène. L’énergie était palpable et le public répond présent. La voix de Thomas, la super scénographie et la complicité entre les membres ont contribué à créé une symbiose parfaite. Phoenix a livré une performance magistrale.
Après une petite pause pour essayer de retrouver nos esprits, la quasi totalité des festivaliers se massent devant la grande scène pour l’entrée de la tête d’affiche de la soirée : Shakaponk, un groupe dont la réputation n’est plus à faire. Leur mélange unique de rock, de punk et d’électro a enflammé le public. Les membres du groupe sont survoltés, débordant d’énergie. Le chanteur n’hésitant pas à faire monter la sauce et engager un énorme circle-pit au milieu de la foule. Les hymnes fédérateurs et les refrains entraînants semblent entrainer la majorité dans leur univers particulier. Shakaponk livre un show à l’américaine, avec des choristes, des écrans et 1h30 de set.
Pour clôturer cette première journée, Skrillex prend les commandes avec sa musique électro. Les beats frénétiques et les basses puissantes font vibrer le sol, tandis que les effets visuels et la pyrotechnie créaient une atmosphère surréaliste. Sa performance électrisante a fait monter l’énergie à son apogée et a assuré une fin de soirée mémorable.