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Crocodiles, Upside Down In Heaven

Crocodiles revient, non pas pour verser des larmes, mais pour à nouveau nous pondre du bon gros rock ! La formation de San Diego (Californie), pourtant forte de neuf albums désormais, s’était fait connaître de nous en 2019 avec l’album Love Is Here sur lequel on pouvait notamment retrouver le tubesque “Wait Until Tomorrow” et “Nuclear Love”. Les californiens avaient aussi la particularité d’évoluer sous le label strasbourgeois de Last Train, se créant un lien avec l’Alsace.

Quatre ans plus tard, revoici donc la formation emmenée par Brandon Welchez et Charles Rowell, ces deux guitaristes de choc (Brandon a en plus la charge du chant).
Upside Down In Heaven vient donc de paraître, distribué chez Lolipop Records, label indépendant.

Upside Down In Heaven, ce sont 10 morceaux d’une incroyable intensité et qui n’admettent aucun temps mort.
Les hostilités sont entamées sur les chapeaux de roue avec le sulfureux “Love Beyond The Grave”, le rock urgent des californiens nous prenant aux tripes dès ce morceau inaugural. Pas de montée crescendo en puissance mais d’entrée de jeu du bon rock garage qui déchire ! Brandon, Charles et leurs acolytes mettent le feu, lequel n’est pas près de s’éteindre et cela tant que durera l’album.
Léger ralentissement de la cadence sur “Dead Beat” et l’entêtant “I’ve Become What I Fear Most”, l’un des morceaux phares d’Upside Down In Heaven avec le génial single “Degeneration” dévoilé avant la sortie. “Degeneration” est interprété dans l’urgence, l’adrénaline ayant subi une nouvelle et brusque montée en degrés. Les aficionados du rock estampillé 70’s y trouveront leur compte et en auront pour leurs frais. “Degeneration”, truffé de bonnes guitares ainsi que de chœurs, renverse absolument tout sur son passage, incontestablement la pierre angulaire de cet album de Crocodiles. “Degeneration” n’a cependant pas le monopole de la trépidance, d’autres morceaux l’égalant sans mal en terme de rythme effréné. Parmi ceux-ci, citons “Magic Trash”, “Surfing With Death” et surtout le virevoltant “Rock N’ Roll Graveyard” qui constitue le véritable bouquet final d’un album 100% rock et sur lequel la ballade n’a nulle voix au chapitre. On ne saurait en faire le reproche aux petits gars de San Diego, les deux gratteux que sont Brandon Welchez et Charles Rowell n’étant pas là pour faire du romantisme mais, bien au contraire, pour faire bouger les lignes et accessoirement donner un gros coup de boost à nos popotins.

Rock encore et toujours avec “Lovers Of Nothing”, “Forever Walk Alone” et l’éponyme “Upside Down In Heaven” qui, sans pour autant atteindre des sommets d’explosivité, jouissent d’une énergie décoiffante n’ayant rien à envier à “Degeneration” ou “Rock N’ Roll Graveyard”, voire même “Magic Trash”.
Non contents de nous offrir du bon rock, Crocodiles se plaisent à nous faire chanter, par exemples sur “I’ve Become What I Fear Most” ou encore “Degeneration” bien évidemment.

Avec Upside Down In Heaven, les californiens de Crocodiles signent un album percutant, éclatant et surtout rock de A à Z. De “Love Beyond The Grave” à “Rock N’ Roll Graveyard” en passant par “Degeneration” ou “Surfing With Death”, les bons zigues de San Diego nous tiennent la dragée haute 10 morceaux durant, soit une demi-heure de rock intense. Pour Brandon, Charles et leurs comparses, Upside Down In Heaven est l’album de la maturité.

Upside Down In Heaven : le nouveau coup de force de Crocodiles !

Notre sélection : Rock N’ Roll Graveyard, I’ve Become What I Fear Most, Surfing With Death, Degeneration.

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