Jeudi 2 février, il fait froid et la nuit est tombée depuis plusieurs heures sur Besançon. La soirée s’annonce morose mais c’est sans compter sur la présence de Charlie Winston et The Sons of Guns pour nous remonter le moral. La date affiche complet, le public bisontin a répondu à l’appel, 14 ans après sa venue dans le cadre du GénériQ Festival.
The Sons of Guns, un groupe britannique assure la première partie. Le trio assure et nous offre un set efficace, avec des sonorités bluesy qui font mouche. Parfait pour se mettre dans l’ambiance !
Le public massé en nombre dans la fosse répond positivement à travers des applaudissements nourris.
Le temps d’un changement de plateau et Charlie Winston accompagné de ses comparses arrivent sur scène, accueillis par le public impatient d’assister à son retour sur les terres bisontines. Le concert débute avec All That We Are, dans une atmosphère calme et intimiste, avec Charlie au piano. Le charme du musicien anglais opère immédiatement et captive l’attention de la salle dès les premières notes. S’ensuit Kick The Bucket, titre issu du premier album Hobo sorti il y a déjà 15 ans. L’énergie est communicative et l’ambiance se réchauffe en un instant, le public chantant même les refrains à tue tête.
Charlie Winston s’avère être très connecté avec son public, interagissant avec la foule entre les chansons et incitant les gens à chanter et danser. L’artiste nous livre même quelques anecdotes avec humour et honnêteté. Les bisontins semblaient ravis de ces moments d’intimité avec l’artiste.
Le set revisite les classiques du premier album, sorti il y a 15 ans déjà, avec des titres plus récents tels que Letter From My Future Self ou Algorithm, tout aussi efficaces.
Charlie Winston laisse également la part belle à ses musiciens, qui distillent des solos de guitare endiablés et des breaks de batterie frénétiques. On sent une réelle complicité entre eux et ça fait plaisir à voir. Les 4 musiciens se donnent sans retenue et transmettent une énergie communicatrice. Les morceaux s’enchainent dans un rythme soutenu.
Après une intro lancinante, Charlie Winston délivre les premières notes de son tube Like A Hobo en sifflant, une armée de smartphone capturent alors cet instant.
Shifting Paradigms conclu plus d’une heure 45 de set. Bravo l’artiste pour cette belle performance et merci pour cette générosité !
