Retour en images sur cette soirée à la Poudrière qui en pleine semaine a fait la partie belle à la poésie en ce début d’avril avec les prestations de Fishbach et Nikola.
Du côté de ce dernier, Nikola est un jeune artiste local à la plume sombre et léchée, rappelant ici ou là celle d’un Mano Solo ou de Java pour les plus récents, mais aussi les totémiques Brel et Ferré. Bref, l’exercice du piano-voix est grandement réussi en ce début de soirée tant les applaudissements sont nourris.
NIKOLA
FISHBACH
Seule sur les planches, Flora Fishbach offre une performance plus excentrique.
Fendant la foulée la clope à la main, le regard perçant bien que mi-clos, on croit reconnaitre Catherine Ringer. Au-delà du faciès c’est aussi la prestation, la gestuelle – lorsqu’elle n’empoigne pas sa guitare -, les intonations de voix qui donnent cette impression. Les sonorités sont aussi étranges mais ancrées dans la musique synthétique; les basses sont lourdes, creusées. ça sonne fort, très fort même dans la petite salle voutée. Certains dépourvus de bouchons d’oreilles sortent un instant avant de revenir apprécier le concert ponctué par un rappel, durant lequel l’artiste a de nouveau traversé la foule, cette fois-ci en direction du bar afin de se rafraichir le gosier avant d’envoyer l’assaut final.
-Mots et crédit photos: Benoît GILBERT
