Quelques jours après l’annonce du décès de leur ancien guitariste, les suédois de Viagra Boys étaient bien là à Strasbourg pour honorer cette date déjà reportée, accompagnés en première partie par Tamar Aphek (formation plus efficace sur disque que sur les planches ce soir-là).
TAMAR APHEK
Un mercredi sans foi ni loi au cours duquel les masques furent peu présents sur les visages (…), les cigarettes allumées par dizaines sur scène et côté public (!), les cannettes de bières descendues comme du petit lait par un Sebastian Murphy totalement déphasé (“Quel jour de la semaine sommes-nous?” envoie-t-il goguenard à l’assemblée durant le premier quart d’heure), se massant la bedaine avec du gros rouge, rampant régulièrement ou s’adonnant à un effleurage quasi-intégral, etc.
Cette soirée décadente également agrémentée de slams à gogo, avec comme acmé l’incontournable hymne qu’est Sports, avait tout d’une fuite en avant face à la recrudescence de la crise sanitaire.
S’amuser coûte que coûte (on retiendra aussi quelques tensions) avec un groupe ultra déganté, là, maintenant, de peur que la fin de la récréation ne retentisse bien vite…
VIAGRA BOYS
-Mots et photos: Benoît GILBERT
