Metz, grande première pour ma part en matière de concerts!
Le cloître des Trinitaires est un écrin superbe pour proposer des spectacles au coeur de la ville qui vit naître Paul Verlaine. Ce soir, l’association Zikamine en partenariat avec Cité Musicale-Metz et Rock Around The Border ont programmé deux valeurs montantes de la scène hexagonales, Bandit Bandit et The Hook. L’ambiance avant, entre et au terme des concerts au programme fut assurée par Leen, offrant aux spectateurs un DJ set estival.
Il fait doux ce soir et c’est devant un parterre installé en terrasse dans le jardin dudit cloître que les Mulhousiens de The Hook ouvrent le bal. D’emblée le ton est donné: le rock’n’roll échevelé et trempé dans les 70’s se répercute sur les murs des Trinitaires et suscite les premières salves d’applaudissements.
Sur les planches, les quatre Alsaciens sont très en jambe: Hugo envoie comme un possédé des soli distordus, Dylan et sa basse ne cessent de sauter côté cour sur les beats marqués d’Eric, tandis que Jo, lorsqu’il ne chante pas à gorge déployée, se déhanche avec maracas ou harmonica. Ce soir à Metz, les titres anciens côtoient les plus récents (Surprise! You’re dead) mais aussi des nouveaux pas encore enregistrés mais rodés in situ. La prestation finie est largement saluée; on est presque entre chien et loup et pendant le changement de plateau, les disques sélectionnés par Leen sont de nouveau à l’honneur.
Arrive le second quatuor de la soirée. Débutant son set avec le dernier single mis en avant, l’excellentissime Néant (pas d’exagération ici, le riff est une tuerie!) Bandit Bandit tape un grand coup. Si la première partie fut dynamique, la seconde ne perdra pas en puissance tant la formation emmenée par Maëva Nicolas apparaît comme survoltée pour cette date qui marque officiellement leur retour sur scène (date initialement prévue en février…).
Les titres qui jalonnent le set sont tantôt extraits de leur premier EP (Fever, Maux, Pixel, …) tantôt du second fraîchement paru il y a quelques jours (Dimension, Désorganisée, Siamese love, …). A cela s’ajoutent des inédits, tels que Lucky Luke ou Point d’ suture, un éventail de chansons qui permettent à Ari Moitier d’osciller entre sa somptueuse guitare (!) et la 4-cordes. Le temps de La marée, encore une nouveauté, le couple Maëva Nicolas-Hugo Herleman est seul en scène, la section rythmique s’étant retirée sous la galerie couverte. L’instant de cette guitare-voix est intimiste, les regards tendres et petits gestes sont de rigueur.
(…) Les cymbales d’Antoine Avril sont rapidement à nouveau sollicitées, pardon martelées avec Point d’ suture et Tachycardie, dernier titre au cours duquel les contorsions des musiciens sont légion, la tension atteint son paroxysme; le tambourin de Maëva volant notamment en éclats… De retour pour Nyctalope, rappel du même tonneau que les 11 titres précédents, le show Bandit Bandit se conclut dans la frénésie et les larsens. De bonne augure pour la suite du mois de juillet !
Setlist de Bandit Bandit
*Néant
*Dimension
*Fever
*Siamese love
*Maux
*Pixel
*Lucky Luke
*Désorganisée
*La marée
*Point d’ suture
*Tachycardie
Rappel
*Nyctalope
-Mots et crédit photos : Benoît GILBERT
Merci à toute l’équipe des Trinitaires pour son accueil plus que chaleureux 😉