Qui ?
Focus sur un artiste français, précisément originaire de Lyon qui hélas, et c’est là le triste paradoxe, demeure méconnu et confidentiel en France. Il s’agit de Franck Carducci, auteur-compositeur et interprète multi instrumentiste dont le talent est davantage reconnu outre Manche.
Franck est âgé d’à peine quinze ans quand il commence à jouer, flanqué d’un petit groupe de copains, dans les bars de la Croix Rousse à Lyon.
Il s’agissait à l’époque de reprises, essentiellement des années 70.
En 2010, alors qu’il se trouve aux Pays Bas, le musicien lionnais fait une rencontre qui va changer le cours de son existence en la personne de Steve Hackett, guitariste de Genesis qui réussit à convaincre Franck d’enregistrer un album : « c’est bien ce que tu fais Franck, si tu n’enregistre pas un album maintenant tu ne le feras jamais. » L’opus en question verra le jour un an plus tard.
Quoi ?
Le style de Franck Carducci s’articule autour du rock estampillé 70’s, des influences s’étalant de Led Zeppelin à Pink Floyd et même David Bowie sur certains morceaux. (La passion du multi instrumentiste pour Pink Floyd est né suite à un concert du groupe mythique auquel Franck a assisté en 90 au stade de Gerland. Depuis, les flamants roses n’ont jamais cessé d’inspirer et d’influencer le lyonnais).
Franck Carducci compte à son répertoire de nombreuses compos longues durée, proches des cinq minutes et les dépassant même parfois.
Guitare, orgue et synthétiseurs font la musique de Franck Carducci qui atteint parfois le psychédélisme, à l’image d’autres lyonnais nommés Animali. L’exemple le plus éloquent est Love is the answer, superbe ballade qui inaugure le nouvel album de Franck, The answer, sorti fin 2019. A l’inverse, sur ce même album, Slave to rock n’roll se veut plus énergique et entraînant.
Quand et où ?
Franck Carducci compte à son actif déjà trois albums dont celui intitulé sobrement Franck Carducci (son premier sorti en 2011) et The answer paru donc en fin d’année dernière.
Côté concerts, rien à signaler pour le moment mais on ne désespère pas, si tout va bien, de le voir en France. A suivre !
En attendant retrouvez le sur facebook !
Jean-Christophe Tannieres