Qui ?
S’il y a bien un nouvel artiste à découvrir et à connaître rapidement c’est Briston Maroney.
Chanteur, compositeur et guitariste, le jeune américain originaire du Tennessee, de Knoxville plus précisément, est l’une des figures à suivre de la nouvelle scène de rock indie.
C’est du haut de ses 15 ans en août 2013 alors qu’il est encore lycéen, que le jeune artiste se présente à un télé-crochet de musique, connu à l’internationale : American Idole (La Nouvelle Star en France) et dans laquelle il auditionne avec « You Can’t Always Get What You Want » , un titre emblématique du groupe anglais The Rolling Stones. La performance aura séduit les jurés car cela l’a directement amené en demi final.
Si l’on peut comparer l’artiste à d’autres, tels que Wallows ou éventuellement The War On Drugs ; Maroney se dit être largement influencé par Bob Dylan, Neil Young ou encore John Prine.
Quoi ?
Briston Maroney c’est de la guitare saturée en veux-tu en voilà. Saturée certes, mais bien harmonisée tout de même avec le reste des instruments qui accompagnent la voix du jeune chanteur et qui saura suivant l’émotion que celui-ci veut transmettre, vous emmenez vers des univers dynamiques, ou plus calmes parfois sujets à réflexion.
Musicalement, le musicien aux trois talents vient nous charmer à l’aide de ses morceaux aux tempos plutôt entraînants pour la plupart et des riffs correctement travaillés. Là où Maroney surprend c’est qu’il possède plusieurs flèches à son arc. Il peut très bien vous transmettre une atmosphère aux allures enjouées, voire parfois à la frontière de la sensualité, puis dans le morceau qui suit, un sentiment un peu plus libérateur grâce à une mélodie cette fois plus légère et aérienne. Comme c’est le cas avec “Freakin’ Out On The Interstate” et “Rose” , issus de son deuxième EP “Carnival” , sorti en 2018.
“Freakin’Out On The Interstate” , le titre le plus écouté de l’artiste, vient vous saisir dès les premières notes. La voix résonnante de Briston Maroney soulignée par un rythme doux mais intense de batterie, et la guitare électrique qui au fur et à mesure que le morceau progresse, vient y apporter une touche nostalgique en guise de clôture.
On a aussi le morceau “Caroline” , une balade folk pleine de lumière qui viendra égayer votre trajet en voiture sur ces grandes routes aux larges horizons, en vous donnant un moment de réflexion durant ces quelques minutes.
Quand et où ?
A ce jour, Briston Maroney a sorti un total de quatre EP depuis son premier “Big Shot” en 2017. Il revient en 2018 avec un autre “Carnival” , suivi d’un an plus tard par “Indiana” et enfin dernièrement “Miracle” composé de 3 titres “The Garden” , “Steve’s First Bruise” , “Chattanooga”
Question concert et tournée, pas de date française de prévue pour le jeune américain pour le moment. Il devait sillonner les routes américaines à l’occasion d’une petite tournée cet été et passer par la Hongrie et l’Allemagne pour les festivals Sziget Festival et Halden Pop en août prochain, mais aux vues des circonstances actuelles ces concerts sont annulés.
Maroney a cependant déjà posé les pieds sur deux scènes françaises en juin et octobre 2019. Une fois à la Maroquinerie en première partie de Wallows puis, à l’occasion du Pitchfork Music Festival à Paris.
En attendant sa prochaine venue en France, vous pouvez le suivre sur ses réseaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram, YouTube.
Découvrez son dernier vidéoclip “The Garden” sorti le 10 mars dernier, issu de son nouvel EP :
- Laurine João