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Circa waves, Sad.

L’album de Circa waves Sad happy est désormais au complet. En effet,comme promis par le combo de Liverpool, Sad et les sept morceaux qui le constituent ont enfin vu le jour. À l’inverse de Happy et des compos très péchues qui le caractérisent, Sad donne davantage dans l’émotif et le mélancolique, quoi de plus logique quand on sait que « sad » se traduit par « triste » en
français. Sur Happy, The things we knew last night qui sonnait très Beatles amorçait déjà ce changement d’orientation, révélateur de ce que serait la seconde partie de Sad happy. Eh bien on voit, Sad ne réserve aucun effet de surprise.
Le morceau Sad happy inaugure Sad en douceur dans une intro assez longue et qui monte crescendo en puissance. Sad happy, to comme Wake up call, sont à comparer avec ce que peut proposer Phoenix, ces deux morceaux étant composés dans un style accrocheur et sur un tempo des plus entraînant. Lors d’une interview, le chanteur et guitariste du quatuor britannique Kieran Shuddal mettait en avant la capacité pour Circa waves de passer du désarroi engendré par une situation préoccupante (politique par exemple) à un état d’extase et de béatitude sans retenue, c’est précisément ce que Sad tente de nous faire comprendre à travers les différentes compositions musicales. Par exemple entre Wake up call et Sympathy, somptueuse ballade empreinte d’émotion, de loin le meilleur morceau de Sad.
Le même phénomène se produit entre Sympathy et Battered & bruised où l’on retrouve un rythme plus trépidant. Dans cette seconde partie de Sad happy, une place prépondérante est accordée aux claviers. Sur Sad happy, Wake up call mais aussi et
surtout Hope there’s a heaven que l’on pourrait classer entre Two Door Cinema Club et certains morceaux de The Killers. Un hommage est rendu par Circa waves à leur bonne ville de Liverpool avec la ballade instrumentale Train to Lime Street, célèbre gare de Liverpool avec la rue qui l’englobe. A propos de la cité des Reds et des Beatles, Kieran Shudall  a déclaré : « la plupart des chansons que j’écris sont inspirées par mon entourage et par Liverpool, C’est d’ailleurs là, dans ma maison, que cet album a été composé. » Le quatuor dit effectuer très souvent le trajet en train de Londres à Liverpool et vice versa.
Sad se clôt avec Birthday cake, ballade tout en vagalame et morosité.

Quoique plus sombre, Sad n’a rien à envier à Happy et son côté mordant même si, il faut l’avouer, cette première partie possède des morceaux plus entêtants qui compteront dans la carrière de ce quatuor. Sur Sad, Circa waves a tenu à nous montrer une facette insoupçonnée d’eux, ce qui n’est pas pour nous déplaire. A vous désormais de vous faire votre propre opinion sur cette seconde partie de Sad happy !
Note de 7 sur 10.

Jean-Christophe Tannieres

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