Organisées par l’association Hiéro, voici 6 dates au Grillen de Colmar à noter dans vos agendas et leur descriptif:
*le 24 octobre 2019, TOTAL VICTORY + MESTRE – 20H
Manchester est un vivier musical à suivre constamment pour faire des découvertes de qualité. Et les cinq mates de Total Victory, même s’ils viennent plus précisément de Bolton, en sont un (mé)fait. Délaissé, le post-punk revient à la mode avec les montées en puissance récentes d’Idles, Fontaines D.C. ou Shame. Le quintet anglais a toujours incarné le post-punk, sévi loin de ces nouvelles stars, dans l’ombre, en toute indépendance depuis bientôt 10 ans, en creusant tranquillement son sillon, sortant 4 albums, parfois plein d’émotions, surtout plein d’énergie, tous aussi bons les uns que les autres. Une volonté d’anonymat “affichée” sur leurs pochettes. Sur scène, on est pris aux tripes sur le vif, pour ne pas dire les roubignoles. Oui, ça va suer et être chaud, d’emblée.
Critique de la société, rage, mélancolie, on pense immédiatement à The Fall ou Art Brut. En souhaitant que cette tournée ne soit pas la dernière, il est fortement conseillé de ne pas les râter.
Critique de la société, rage, mélancolie, on pense immédiatement à The Fall ou Art Brut. En souhaitant que cette tournée ne soit pas la dernière, il est fortement conseillé de ne pas les râter.
Et pour justifier le caractère immanquable de cette soirée, ajoutons à la programmation un groupe alsaco-lorrain, ou grandestien, nous ayant fortement sollicité en apprenant la venue de Total Victory. Mestre band est composé de 4 membres, qui, on l’aura compris, viennent de Metz et Strasbourg.
VOUS n’avez pas compris? Metz + Strasbourg = Mestre !
Après un EP de 4 titres fait maison en 2018, ils préparent un album pour cet automne dont nous aurons sûrement le privilège de pouvoir goûter en exclu. Comme pour nos amis anglais, jetez-vous sur leurs titres et notamment “And Tony scored the goal”, à boucler en playlist !
VOUS n’avez pas compris? Metz + Strasbourg = Mestre !
Après un EP de 4 titres fait maison en 2018, ils préparent un album pour cet automne dont nous aurons sûrement le privilège de pouvoir goûter en exclu. Comme pour nos amis anglais, jetez-vous sur leurs titres et notamment “And Tony scored the goal”, à boucler en playlist !
*le 29 octobre 2019, WHISPERING SONS – 19H30
C’est peut-être le meilleur groupe belge du moment, la meilleure sensation post-punk de Bruxelles. En témoigne le succès dès sa sortie de son 1er album “Image” (Pias) suivi d’une tournée en festivals et salles affichant très souvent complets, dans son pays mais aussi en Europe : Dour, Rock Werchter, Pukkelpop, Eurosonic, Sziget, Reeperbahn…
Rien n’arrête les Whispering Sons dont la musique nous prend par les tripes, notamment la voix de Fenne Kuppens, chanteuse en or, la soeur glaciale et aggressive de Beth Gibbons, ou celle de Nick Cave époque Birthday Party. Une voix impénétrable et une présence déchaînée sur scène, lieu de performances détonantes renforçant peu à peu la réputation de cette formation.
A l”Image” de sa pochette, cet album de Whispering Sons est obsédant, nous fait partir à la dérive, “reflète l’état artificiel des choses, mais reste néanmoins désespérément accroché aux idéaux”.
Plus dure sera la descente !
Rien n’arrête les Whispering Sons dont la musique nous prend par les tripes, notamment la voix de Fenne Kuppens, chanteuse en or, la soeur glaciale et aggressive de Beth Gibbons, ou celle de Nick Cave époque Birthday Party. Une voix impénétrable et une présence déchaînée sur scène, lieu de performances détonantes renforçant peu à peu la réputation de cette formation.
A l”Image” de sa pochette, cet album de Whispering Sons est obsédant, nous fait partir à la dérive, “reflète l’état artificiel des choses, mais reste néanmoins désespérément accroché aux idéaux”.
Plus dure sera la descente !
Avant il y avait Torso ! Depuis 2015, il y a Lüderitz !
Un trio tiraillé entre son amour pour le rock francophone poétique classieux (Daniel Darc…) et sa fascination pour la mythologie post-punk (The Cure…). Et cela s’entend sur son nouvel album “Retour à Barkhor” paru cette année. Bien plus qu’un simple carnet de route musical relatant les rencontres et découvertes faites lors de son voyage à travers l’Asie, ce sont 8 titres pénétrant l’intimité d’un voyage et une expérience personnelle sur fonds de boucles hypnotiques et guitares légères.
Un trio tiraillé entre son amour pour le rock francophone poétique classieux (Daniel Darc…) et sa fascination pour la mythologie post-punk (The Cure…). Et cela s’entend sur son nouvel album “Retour à Barkhor” paru cette année. Bien plus qu’un simple carnet de route musical relatant les rencontres et découvertes faites lors de son voyage à travers l’Asie, ce sont 8 titres pénétrant l’intimité d’un voyage et une expérience personnelle sur fonds de boucles hypnotiques et guitares légères.
*le 15 novembre 2019, JUAN WAUTERS – 20H30
Exit la coupe mulet à la Enzo Francescoli, le Jonathan Richman de la folk uruguayenne revient en force en 2019.
Après 4 ans de silence, Juan Wauters sort tout d’abord un premier album racontant son voyage, ou plutôt sa décision de quitter sa ville natale de Montevideo afin de tenter sa chance à New-York et vivre de la musique, il y a 17 ans déjà. Et surtout les rencontres faites en Amérique Latine avec les différents musiciens ayant enregistré pour « La Onda de Juan Pablo » : le guitariste argentin Alejandro Dominguez, le percussionniste mexicain Izakum Velazquez ou le saxophoniste porto-ricain Juan Botta.
A peine 4 mois plus tard sort « Introducing Juan Pablo », album enregistré à Londres ou Paris entre autres, beaucoup plus folk et faisant sentir une de ses influences majeures que semblent être les Beatles.
Juan Pablo Wauters a trouvé la bonne recette mêlant ses origines et multiples influences musicales et l’on commence enfin à s’intéresser à son originalité au milieu des Wild Nothing ou Chris Cohen, collègues du catalogue du label Captured Tracks.
Après 4 ans de silence, Juan Wauters sort tout d’abord un premier album racontant son voyage, ou plutôt sa décision de quitter sa ville natale de Montevideo afin de tenter sa chance à New-York et vivre de la musique, il y a 17 ans déjà. Et surtout les rencontres faites en Amérique Latine avec les différents musiciens ayant enregistré pour « La Onda de Juan Pablo » : le guitariste argentin Alejandro Dominguez, le percussionniste mexicain Izakum Velazquez ou le saxophoniste porto-ricain Juan Botta.
A peine 4 mois plus tard sort « Introducing Juan Pablo », album enregistré à Londres ou Paris entre autres, beaucoup plus folk et faisant sentir une de ses influences majeures que semblent être les Beatles.
Juan Pablo Wauters a trouvé la bonne recette mêlant ses origines et multiples influences musicales et l’on commence enfin à s’intéresser à son originalité au milieu des Wild Nothing ou Chris Cohen, collègues du catalogue du label Captured Tracks.
*le 20 novembre 2019, THE PIROUETTES – 20H
Déjà 7 ans d’existence pour le duo/couple formé par Vickie Chérie et Léo Bear Creek, alias The Pirouettes. Un nom bien choisi puisqu’il a littéralement explosé depuis la sortie de son album « Monopolis » en 2018. Pour Hiéro, c’était le projet en parallèle du jeunot Léo, aussi batteur des Coming Soon. Tout bascule en 2016 pour Léo et Victoria avec leur premier album « Carrément carrément », contenant le morceau devenu un hymne pour leurs fans, « L’Escalier » (près de 4 millions de vues Youtube). Et c’est tant mieux pour eux. Ce qui avait commencé comme une secret love story du collège s’affiche dorénavant partout en France comme l’un des meilleurs groupes de pop chantée en français.
Aurai-t-on affaire aux nouveaux France Gall et Michel Berger? Ou plutôt Elli & Jacno? Pas sûr ! On passe du romantisme à l’égotrip, des belles histoires racontées à des délires rappés, influencés qu’ils sont par les instrus composées par Vaati ou Dodi El Sherbini.
Voilà, mon histoire est terminée, mesdames et messieurs, applaudissez… The Pirouettes !
*le 21 novembre, OMNI – 20H
On ne présente plus Sub Pop Records, label spécialiste dans l’export d’artistes à vocation mondiale depuis bientôt 40 ans. Et la ville d’Atlanta, plutôt réputée pour être le fief du hip hop et R’n’B, possède peut-être sa prochaine pépite musicale avec Omni.
Mélange de post-punk et de pop lo-fi, le son de Chris, Frankie et Philip est proche de Devo ou de Television et aurait déjà fait un tabac si leurs terres étaient du côté du Royaume-Uni. Là où d’autres arrondissent les angles, Omni préfère les virages serrés, le stop & go, possède une certaine dynamique, un peu de rebond et une accroche certaine.
Déjà deux albums à leur actif depuis 2016 sortis chez Trouble In Mind, le trio va passer dans la cour des grands et peut commencer à traiter avec la planète avec sa prochaine galette « Multi-task » à paraître fin septembre.
Mélange de post-punk et de pop lo-fi, le son de Chris, Frankie et Philip est proche de Devo ou de Television et aurait déjà fait un tabac si leurs terres étaient du côté du Royaume-Uni. Là où d’autres arrondissent les angles, Omni préfère les virages serrés, le stop & go, possède une certaine dynamique, un peu de rebond et une accroche certaine.
Déjà deux albums à leur actif depuis 2016 sortis chez Trouble In Mind, le trio va passer dans la cour des grands et peut commencer à traiter avec la planète avec sa prochaine galette « Multi-task » à paraître fin septembre.
*le 25 novembre, MOTORAMA + MANSION’S CHILD – 19H
On leur a couru après pendant de longs mois et avons enfin pu les rattraper, eux qui voyagent un peu partout dans le monde et sont devenus un groupe de renommée internationale. Eux, ce sont les (désormais) trois russes de Motorama, et c’est donc un bel événement pour nous, et vous.
Une plongée dans la new wave soviétique et la pop néo-zélandaise des années 80 avec leur dernier effort, « Many Nights », sorti il y a bientôt 1 an.
Vous aurez beau acheter votre billet pour ce concert, il ne sera ni à gratter ni ne permettra de gagner 500 millions de dollars. Mais l’on peut assez facilement se prendre pour Gus dans sa Ford Mustang rouge et s’arrêter à la station Le Grillen faire le plein de pop glaciale, hypnotique, mélancolique et addictive.
Une plongée dans la new wave soviétique et la pop néo-zélandaise des années 80 avec leur dernier effort, « Many Nights », sorti il y a bientôt 1 an.
Vous aurez beau acheter votre billet pour ce concert, il ne sera ni à gratter ni ne permettra de gagner 500 millions de dollars. Mais l’on peut assez facilement se prendre pour Gus dans sa Ford Mustang rouge et s’arrêter à la station Le Grillen faire le plein de pop glaciale, hypnotique, mélancolique et addictive.
Né début des années 90, le quatuor Manson’s Child incarne la ville de Colmar et son histoire musicale. Intemporel, fidèle à lui-même, ce groupe traverse les époques, avec cette touche singulière qui mériterait plus d’écho.
Un nom en référence à une soirée organisée en Alsace au moment où la (fausse) rumeur courait d’une libération de Charles Manson, inspirée d’une opération similaire aux Etats-Unis. Entre pots de peinture et échafaudages, leur dernier double album, Catalog, sorti chez Médiapop Records en 2018 sous la forme d’une compilation de leurs meilleurs titres ainsi que de quelques reprises et d’inédits, résume bien leur carrière. De la pop ensoleillée pour le plus anglo-saxon des groupes alsaciens, aussi bien influencé par le Velvet que par les Oliventeins, Stereolab, New Order ou Happy Mondays.
Et même s’ils s’estiment être très éloignés du monde professionnel de la musique, on espère qu’ils vendront toujours leurs K7 !
Pour de plus amples informations, nous vous renvoyons vers la page:
-BG
