L’événement de ce début d’année est une fois de plus de retour sous la Citadelle de Besançon. Le festival Détonation fait son petit bout de chemin depuis de nombreuses années, et au fil du temps, les améliorations se succèdent. De nouvelles scènes, une programmation toujours plus alléchante et des soirées qui affichent complet… Détonation a encore de beaux jours devant lui !
Ce jeudi soir, nous arrivons sur le site vers 19h et pendant que Zerolex propose son premier set du week-end (il en fera une dizaine !), nous en profitons pour faire un tour du site en configuration réduite. En effet, lors de cette première soirée, seules la grande scène et la petite nouvelle scène du Bal sont ouvertes au public. Des barrières bloquent l’accès aux festivaliers juste avant la scène Étincelle et les camions d’animations et de foodtruck sont disposés juste en avant de ces barrières. La scène du Bal est désormais sous un chapiteau à côté de la grande scène, sous lequel se trouvent les stands des partenaires. Une nouvelle structure est également mise en place au centre du site du festival : il s’agit du concept Échinoïde, une grande bulle dans laquelle nous pouvons retrouver des transats et des casques. Zerolex s’est produit à trois reprises ce jeudi soir dans cette structure, lors de sets d’une vingtaine de minutes auxquels nous n’avons malheureusement pas pris le temps d’assister.
La soirée débute sur les coups de 19h45, avec la talentueuse artiste Vendredi sur Mer. Sur la scène, on retrouve deux synthétiseurs et un micro posé en avant de la scène. Au centre, un trône en forme de coquillage et sur les côtés de la scène, on aperçoit deux espèces de structures rondes. Lorsque les musiciens arrivent, deux danseurs viennent se placer aux côtés de la chanteuse. La demoiselle a sorti son premier album en début d’année et propose alors au public de le découvrir ce soir, pour ce qui sera sa dernière date festivalière de l’été. Malgré une foule condensée sur quelques rangs, les artistes proposent un set incroyable, rythmé et ne laissant aucune place aux temps morts. Le public est invité à participer et à chanter, mais aussi à danser. Le public présent semble passer un excellent moment, si bien que la petite heure accordée à Vendredi sur Mer passe à une vitesse folle. Nul doute que l’on va entendre parler encore longtemps de la jeune et talentueuse artiste !
Une demie-heure de changement de plateau s’écoule tandis que le public s’accumule devant la scène pour accueillir Guts & Les Akaras de Scoville. C’est une toute autre ambiance que l’on retrouve cette fois, avec quelques cuivres et des synthés sur scène, ainsi que des choristes. Les musiciens proposent un genre particulier, très rythmé et dansant, la fête est au rendez-vous. Le public savoure l’instant, les morceaux s’enchaînent, alternant entre titres cultes de Guts et morceaux extraits du dernier album proposé sur cette tournée. L’heure accordé aux musiciens passe également très rapidement tant l’amusement et la bonne humeur sont au rendez-vous. A leur suite, on retrouve le culte Didjier Corrèze sous le chapiteau du Bal, afin de faire danser les foules en attendant le dernier groupe de la soirée. Nous ne nous attarderons d’ailleurs pas sur ce dernier groupe qui n’a pas convaincu la rédaction, et nous rentrons donc nous coucher afin de profiter au maximum d’une bonne nuit de sommeil avant d’enchaîner les deux soirées suivantes du festival !
- Texte et photo à la une : Marion Arnal
- Photos de l’article par Brigitte Faivre Chalon pour l’Association PixScènes
