En ce dimanche 12 mai, nous avons la chance d’assister aux retrouvailles de Metallica avec le Stade de France après 7 ans d’absence dans l’enceinte, pour un concert à leur image : impressionnant.
Bokassa ouvre la soirée vers 18h15 dans un stade plutôt bien rempli pour l’heure. Les trois norvégiens nous proposent un solide set de 11 morceaux qui réveille le public français.
À 19h15 ce sont les renommés suédois de Ghost qui débarquent sur l’immense scène. Le cardinal Copia et ses Ghouls reviennent donner une grande messe dans la cathédrale qu’est le Stade de France après leur récent passage dans un Zénith de Paris plein à craquer. La formation fait découvrir aux non-initiés son univers avec des morceaux comme le sataniste Year Zero ou le récent et aux touches disco Dance Macabre. Tobias Forge (le cardinal) se donne à fond pour faire bouger le public. Toutefois, malgré la présence d’effets pyrotechniques (ce qui est assez rare pour une première partie), il est difficile de rentrer dans l’univers du groupe. Surement à cause de la lumière du jour et de la scénographie minimaliste du groupe pour ce concert.
Aux alentours de 21h c’est au tour des tant attendus membres de Metallica de rentrer sur scène dans un Stade de France qui s’ambiance depuis de nombreuses minutes déjà avec des « olas ». Le groupe américain commence très fort son show avec Hardwired. James Hetfield discute bien avec le public, il nous demande ce qu’on pense du nouvel album, comment ça va, etc. L’atmosphère est plutôt bonne, les gradins sont debout, quelques pogos et slams ont lieu dans la fosse. Il parait même que la crash barrière séparant la fosse de la fosse or était mal fixée et, sous la pression du public est tombée !
Metallica est venu avec l’artillerie lourde : les musiciens changent régulièrement d’instruments, la scène est gigantesque et est composée de 5 écrans très bien utilisés, soit pour nous montrer de beaux visuels, soit pour faire un gros plan sur les membres du groupe.
Les morceaux s’enchainent, et à la suite de Welcome Home, Kirk et Rob nous surprennent avec une reprise de Johnny Hallyday : Ma Gueule. C’est un moment fort du concert qui arrive à fédérer une majorité du public. Toutefois certains fans du groupe de métal restent sceptiques face à cette reprise…
Le concert continue avec notamment Master of Puppets qui sera repris en cœur par le Stade de France. Les guitares sonnent fort jusqu’à Seek & Destroy, dernier morceau avant le rappel.
Le rappel est composé de trois titres, avec comme moment fort Nothing Else Matters où l’audience devient hystérique. En clôture, le groupe nous joue Enter Sandman accompagné par un grand nombre de lasers, et en fin de chansons des feux d’artifices.
Ce concert de Metallica de près de 2h30, se conclue en beauté sous quelques effets pyrotechniques. Les membres prennent le temps de saluer un public satisfait de ce moment, avant de quitter la scène. L’ambiance « bon enfant » dans la foule aura permis à tout le monde de passer une agréable soirée et ainsi d’éviter le traditionnel « blues du dimanche ».
Mention spéciale au speaker du Stade de France, qui en fin de soirée, a fait sourire le public en faisant la pub du prochain concert dans l’enceinte : Stars 80 !
- Louis comar
