Logo Sensation Rock

PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS + DÄTCHA MANDALA, le mercredi 21 mars 2018, La Laiterie – Club, Strasbourg (67)

Laiterie – Phil Campbell and the Bastard Sons

Phil Campbell dans la petite salle de La Laiterie? Une hérésie! Oui mais le public n’a pas suivi, voilà tout. Bref, c’est en comité réduit – Le Club est tout de même plein à ras bord du coup – que se joue cette soirée. 

 

DÄTCHA MANDALA

Et le feu est porté d’entrée de jeu par le groupe en support. Oui la première partie, Dätcha Mandala dont nous avions fait la chronique de l’album en novembre dernier (chronique ci-jointe) sort l’artillerie lourde pendant 45 minutes de dingues. Le public totalement venu pour l’ex-Motörhead est saisi et se rue à l’issue du show sur le merchandising. Il est vrai que la prestation est sans filet et que les titres blues, psyché et toute fuzz dehors sont géniaux (Have you seen the light, Loot, …) au point de détourner l’espace d’un instant la raison de votre présence ici ce soir. A revoir sans modération.

PHIL CAMPBELL

Le plancher encore brûlant, la formation emmené par Phil arrive enfin. Et exception faite du chanteur Neil Starr, à la carrure de taurillon pris d’un coup de sang, c’est bien la famille Campbell qui joue ce soir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’osmose est de mise. Les potards sont à fond – marque de fabrique du 6-cordiste caché derrière ses lunettes – les titres tournent bien, les têtes au premier rang également. Mélange des morceaux de la formation et autres puisés dans la discographie de Motörhead (Ace of spades) et de Hawkwind (Silver Machine), la setlist réjouit la horde. Fin du concert les médiateurs volent et s’arrachent âprement des mains du voisins; en guise de consolidation, certains se réhydratent au bar…

De la sueur, beaucoup de sueur en ce début de printemps, mais quel pied!

-Benoît GILBERT

Crédit photos: Benoît GILBERT

Total
0
Shares
Related Posts