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THE HOOK + DAN RICO, jeudi 8 février 2018, Bar de l’Ur, Besançon(25)

Ce jeudi marque déjà le deuxième jour du GénériQ Festival. A Besançon, la soirée à ne pas manquer était définitivement celle qui se tenait au bar de l’U. Un vent rock seventies a déferlé grâce au groupe mené par l’américain Dan Rico et les alsaciens de The Hook.

On débarque dans le bar de l’U, haut lieu de la fête étudiante à Besançon, pour une soirée résolument rock.

Dès 21h, le quatuor alsacien The Hook, tout droit venu de Mulhouse, déboule sur la petite scène du bar de l’U et distillent sans tarder des riffs ravageurs. Malgré leur jeune âge, le groupe séduit et surprend, à travers une énergie folle. Les musiciens ont non seulement le son, mais aussi l’alchimie, le look et l’attitude. Ils enchaînent plusieurs morceaux à la fois blues et rock dans un rythme effréné. Le chanteur secoue ses maracas et gesticule pour exorciser son trop plein d’énergie. On est assez surpris par la prestation et le talent du guitariste, Hugo, qui envoie des solos endiablés de 5 minutes à la wah-wah sans ciller. Le batteur tape sur ses fûts comme si sa vie en dépendait. Le bassiste à le sourire et saute un peu tout azimuts.

Bref, le set est rôdé, le temps file mais le plaisir de voir un groupe avec autant de sincérité fait plaisir. Leurs sonorités blues et rock rappellent forcément les Stones, dont ilsne cachent pas l’admiration (on assistera d’ailleurs à une belle reprise de Brown Sugar). Après une bonne heure de set, le groupe quitte la scène, avec brio.

Après quelques minutes de changement de plateau et de courtes balances, Dan Rico et ses deux acolytes débutent leur set. Encore une fois, la fougue et l’énergie est bien présente. Les morceaux et l’univers punk, rock psychédélique 70s nous transporte dans un autre espace temps, pour notre plus grand plaisir. Les riffs de guitare sont précis, livrés avec une envie de tout casser.

Seul bémol, on a parfois du mal à distinguer la voix de Dan, enfouie sous les guitares. Peu importe, ce concert nous transportera durant plus d’une heure en dehors de l’espace temps.

On quitte la soirée avec la bougeotte, une part de rêve mais surtout avec nostalgie, celle des années 70 et de la scène rock-blues-punk de l’époque. En tout cas, la soirée a tenu ses promesses, notamment celle de transformer le bar de l’U en temple des seventies.

Un grand merci à l’équipe du bar de l’U, à celle du festival GénériQ et aux groupes pour leur gentillesse.

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