Mardi 17, la Mécanique Ondulatoire a vibré sous les riffs des anglais de The Sherlocks et de leur première partie, les parisiens d’Harem Nights. Retours en mots et en images sur cette intense soirée.
The Sherlocks ont su se faire attendre. Ce groupe de jeunes anglais originaires de Sheffield est composé de deux paires de frères, Kiaran (chant et guitare) et Brandon Crook (batterie) et Josh (guitare) et Andy Davidson (basse). Leur premier album, Live for the Moment, est sorti en cette fin d’Août au bout de 3 ans de savant teasing. Les quatre anglais se sont appliqués, depuis 2014, à grandir, faire maturer leur projet, sans céder à l’urgence. Au fil des mois et des années, ils ont distillé des singles, accroissant au fur et à mesure leur déjà si solide base de fans. C’est en tout cas ce que nous avons pu constater ce mardi soir-là, à la Mécanique Ondulatoire.
La première partie était assurée par Harem Nights, formation parisienne à cinq têtes, à l’esprit Indie rock et au son percutant. Malheureusement écourté, le set nous aura permis de découvrir deux pépites : Always on my mind et Baby I want you, entre pop songs et ballades rock.
Il est plus de 22h quand les Sherlocks montent sur scène, acclamés par le public de la Mécanique. Le set s’ouvre avec Last Night, Escapade et Blue, trois des singles les plus populaires du groupe dont l’essence pop rock rappelle les premières années des Artic Monkeys, des Strokes, parfois même Franz Ferdinand.
Les adresses au public se feront rares tout au long du concert, les quatre anglais semblent réservés, mais cela n’empêche pas la foule de se déchaîner sur la batterie punk et la voix maîtrisée du chanteur. Quelques titres sont repris en choeur par le public, comme le très émouvant Turn the clock, joué en acoustique, ou encore Live for the moment, certainement le morceau le plus attendu.
Il ne manquait peut-être qu’un peu de spontanéité dans ce live, moins de contrôle, sur Will you be there notamment, qui aurait mérité de plus grandes envolées et des guitares plus franches.
Il s’agissait d’une belle introduction à cet excellent premier album, on ne peut qu’avoir hâte de le voir se déployer sur scène au fil des dates.
-Noémie
Crédits photos : Merci à Sophie Ponçot
