Tout ça c’est à cause de Patrice Poch. Patrice Poch est ce qu’on appelle un « street artist » qui vit et travaille à Rennes depuis plus de 10 ans… Fortement entremêlé avec le milieu de la musique, et plus spécifiquement celui du punk puis du rock. C’est en utilisant des clichés pochoirisés de groupes et de leur environnement qu’il a commencé à se faire connaitre.
Il y a un peu plus de 8 mois, Patrice Poch décide de monter une exposition dans laquelle 24 plasticiens allaient s’inspirer d’un morceau de Marquis de Sade pour créer une œuvre originale en même temps qu’il éditerait un livre pour rendre hommage à ce groupe cultissime du tout début des années 80.
Forcément, Poch contacte Pascal… Philippe Pascal, l’auteur et chanteur charismatique du groupe. Il contacte Franck Darcel c’est le compositeur et le guitariste à l’instigation du groupe. Il contacte les autres membres du groupe. Le Marquis de Sade ayant eu une douzaine de formations différentes, le combo de base est celui qui a joué le plus longtemps ensemble jusqu’au dernier souffle du Marquis un certain 28 avril 1981. Eric Morinière à la batterie et Thierry Alexandre à la basse sont donc sollicités.
« Ne serait-ce pas l’occasion de faire un concert ? » leur demande Poch.
Tout le monde se retrouve dans le même bar que celui qu’ils fréquentaient à l’époque (La paix), pour en discuter. Marquis de Sade n’a jamais été un groupe de potes comme se plaisent à le rappeler Philippe Pascal et Franck Darcel, contrairement à l’imaginaire du groupe soudé et inséparable affectivement. Mais les retrouvailles se passent bien. L’idée folle de reformer le Marquis de Sade pour un concert unique et ainsi fêter les 40 ans de sa création est lancée.
Au quatre de base se rajoutent les satellites, invités permanents du groupe sur scène et surtout en studio : Tox (Xavier Geronimi) aux guitares, Daniel Paboeuf aux saxophones. Ils seront également accompagnés pour l’évènement d’un (plus) jeune claviériste Paul Dechaume.
La date du concert est fixée au lendemain de l’inauguration de l’expo « Marquis de Sade 1977-2017 » aux Ateliers du vent à Rennes le 16 septembre 2017 (l’expo continue jusqu’au 8 octobre 2017).
L’annonce de ce concert fait son effet… La salle de la cité de 700 places prévue est très vite abandonnée (les places se sont vendues en 24 heures) au profit du Liberté, d’abord en configuration mid-salle dont les places seront aussi vendues en très peu de temps. Du coup c’est la salle en configuration maximale qui accueillera le groupe. Le concert est sold-out. Les premières places ayant été vendue dès le mois de mai, l’attente est longue pour les afficionados.
Rennes, 16 septembre 2017, enfin, 19 heures 30.
Sur l’esplanade Charles de Gaulle une foule tranquille commence à se rassembler sur les 3 points d’entrée du Liberté. On se regarde mi calme mi exalté avec une pointe d’anxiété et on cherche à reconnaitre des amis perdus de vue, des connaissances d’antan sait-on jamais… (Laure si tu lis ceci…)
Une flopée de journalistes locaux ou pas alpague les arrivants, posant les questions d’usage : – « Et toi, y’a 40 ans, tu faisais quoi ? ». Effectivement, nombre des personnes présentes ont des souvenirs de cette période. Peu de très jeunes dans le public, peu de moins de 40 ans aussi.
Dans la grande salle du Liberté, l’ambiance est brumeuse… Balancé tout au long de la soirée, c’est un brouillard quasi définitif. Il restera stagnant, plus ou moins dense, jusqu’à la fin. Joie des photographes et des tentatives de reconnaissance des personnes dans le public entre cheveux blancs, cheveux absents dans la brume (Dominique A., Yann Tiersen, Maujard, Daho, Obispo, Brossard, les potes de chacun).
La salle se remplit lentement. Les sièges plus vite que la fosse. Une centaine d’entre eux côté cour sont réservés à la famille, aux amis, aux V.I.P, aux journalistes. Le public discute, raconte à son voisin, à sa voisine pourquoi il est là. On sent un certain recueillement heureux et une envie de partager ce moment, comme les survivants d’un évènement qui aurait pu leur être fatal et auquel ils ont réchappé… Le temps qui passe.
C’est sur ces considérations qu’arrivera sur scène le duo devenu trio : Tchewsky and wood.
Marina Keltchewsky au chant et tambours, Gaël Desbois aux percussions (c’est lui le wood, connu pour ses passages aux baguettes derrière Miossec, ou Dominic Sonic entre autre) et Maxime Poubanne à la guitare.
Sacré challenge d’ouvrir pour Marquis de Sade alors que la salle attend ce concert depuis 36 ans …
La voix grave de Marina, ses mots dans des langues aussi sensuelles que claquantes selon les moments, russe, anglais, français, yougoslave arriveront à embarquer le public. Leurs compos sont aussi bigarrées que leurs mots flirtant avec le rock, la musique Tzigane, l’électro. Ce mélange, de sons et de mots martelés amène le public parfois proche de la transe. Il semble heureux de faire la connaissance de cet objet sonore étrange mais impatient de voir la suite, il ne rappellera pas le groupe qui a pourtant fait une très bonne prestation lors de son départ. Rude.
Au changement de plateau, lorsque la lumière se rallume, la configuration des lieux semble changer… Le brouillard se densifie, la foule des premiers rangs aussi. L’impatience devient palpable. On sent monter une sorte d’inquiétude aussi, comme ce moment intense d’un rendez-vous avec un amant, une amante, enfin quelqu’un qu’on a adoré mais qu’on a perdu(e) de vue pendant plus 30 ans dont on entend le pas se rapprocher.
Excitation intense, émotion… le temps s’arrête… retour vers le futur… les lumières s’éteignent. Souffle…
C’est un air d’opéra contemporain qui s’élève tout à coup : Le Lamentatio du Dies Irae (jour de colère) de Krzysztof Penderecki (merci le net !) dédicacé à la mémoire des victimes d’Auchwitz. Y’a plus joyeux comme mise en bouche… Surtout que l’oratorio est accompagné par des images projetées sur l’écran géant derrière la scène de volutes de fumée ou de bulles gélatineuses, sorte de méduses chimiques s’élevant dans un clair-obscur hivernal… La soprane crie plus qu’elle ne chante. Le public attend un moment puis se fait entendre. D’interloqué, il devient goguenard et tente d’accélérer le mouvement en applaudissant, mais rien n’y fait… Les lamentations continuent avec le chœur qui porte la voix de la soprane suraigüe vrillant les tympans des rockers sans bouchon d’oreille…. Pourquoi cette voix si dérangeante se dresse-t-elle encore entre eux et le graal ? Le Marquis attendu depuis des lustres, si près, derrière ce rideau de fumée humide ?
Les plaisanteries se mettent à fuser, faisant pouffer ceux qui les entendent de part et d’autres de la salle. Cela finira par un « On s’emmerde ! » tonitruant et un éclat de rire général.
Enfin, Tox arrive sur scène lançant l’intro de Set in motion memories, premier morceau du premier album des Marquis de Sade en 1978… Evidence…
Ça y est, le dernier concert de la vie de Marquis de Sade (et surement de ses spectateurs), 36 ans après l’avant-dernier commence et tout est oublié.
Après Tox Geronimi, c’est Eric Morinière/Morgen qui s’installe derrière ses futs, suivi de près par Franck Darcel à la guitare et Thierry Alexandre à la basse. Deux minutes d’intro plus tard, Philippe Pascal fait enfin son apparition et s’empare du micro.
-« Bonsoir Rennes, nous sommes les Marquis de Sade ». Humilité !
Philippe Pascal chante.
Hormis les quelques larsen de mise en route, sa voix pénètre immédiatement les lobes frontaux, siège de la mémoire et déclenchent les ondes du plaisir retrouvé. Instant magique. Cette voix n’a rien perdu de son intensité, de sa prégnance.
Le public avait déjà pu mesurer les évolutions de l’âge sur le physique des protagonistes en regardant les affiches et les teasers. Bon an mal an il a déjà accepté que, comme lui, les héros d’antan sont un peu défraichis. Nul n’a encore trouvé la recette de la jeunesse éternelle et on s’en fou. Le charme opère toujours sur scène où les fringants sexa et quinqua génèrent du bonheur et des Madeleines de Sade à qui mieux mieux.
Philippe Pascal resté un peu statique sur le début du morceau, retrouve sa déambulation légendaire, sorte de robot mécanique aux ressorts cassés. Il passe du fond de la scène au-devant à la rencontre du public.
Les doutes sur le bienfondé de ce concert d’anciens combattants s’envolent. Ceux des musiciens, de son front-leadeur, ceux du public surtout.
Henry est enchainé sans pause et c’est seulement à son issue que Philippe Pascal alpaguera le public par un « Vous allez bien ? » auquel répond un hurlement joyeux. Souriant généreusement, Pascal se fend d’un petit rire avant de rétorquer « – nous aussi ! »
Who said Why suivra, parfaitement exécuté, avec un joli chorus de Tox à la clé.
Dès les premières notes de synthé du morceau suivant le public s’enflamme : C’est Final fog (Brouillard définitif) avec son gimmick de basse-synthé reconnaissable entre mille, sorte de disco démantibulé et noir. C’est l’un des morceaux phare de l’album Rue de Siam qui fut l’album de la rupture consommée entre deux visions du rock du Marquis de Sade de l’époque : Celle de Darcel, partisan d’une hybridation des sons et compos flirtant du côté du funk à la Talking heads alors que Pascal restait plus adepte d’une esthétique abrupte, au son brut et sombre, lorgnant du côté du Krautrock Berlinois.
Sur scène le morceau au tempo très rapide met le souffle de Philippe Pascal et de Franck Darcel qui est au chœur à rude épreuve. Tout à sa joie d’entendre de nouveau retentir cet hymne du rock Rennais, le public semble ne pas remarquer les quelques faiblesses, les démarrages hasardeux voir affolés du chanteur qui heureusement peut compter sur le soutien indéfectible d’un Geronimi impérial et d’un Alexandre qui tiendra la mesure impulsée par son camarade Morgen (petit nom d’Eric Morinière) à la batterie sans mollir. Dire que 6 mois auparavant, la batterie de l’un et la basse de l’autre ne servaient que sporadiquement voire rarement ! Quel retour flamboyant !
“C’est sur le morceau suivant : Boys boys que fera son apparition sur scène le saxophoniste Daniel Paboeuf. Historiquement dans Marquis de Sade, il a presque toujours été associé un autre saxophoniste fou, son alter ego : Philippe Herpin, qui n’est pas présent pour la fête…
A la fin du morceau, Paboeuf enchaine, comme naguère lorsqu’il partait en vrille avec Herpin, sur un solo pointu dont ils étaient seulement deux à connaitre le secret. Il joue avec les sons de son alto, le passe dans les machines, le distord dans tous les sens jusqu’au point de rupture avant de redescendre en graves sur-boostés jusqu’à l’infini (et au-delà).
Le signal de la batterie qui balance la mesure du morceau suivant fera atterrir tout le monde et Philippe Pascal, finira de ramener le public dans son giron en entamant le chant de Smiles.
Juste avant d’enchainer sur Air tight cell (le premier morceau sorti en 45 tours en 1978) et la suite de la setlist, Philippe Pascal s’avance sur le devant de la scène et raconte en souriant que lorsqu’on lui a proposé de reprendre les morceaux de Marquis de Sade, il n’avait plus aucun souvenir de ce que voulait dire les paroles. Amusé, il explique qu’il a dû faire des recherches sur le net pour comprendre quelles étaient ses références du moment. Il annonce qu’il a donc retravaillé quelques passages et qu’il a même concocté une petite surprise pour l’occasion.
Le morceau suivant tarde à démarrer. Comme pour un concert amateur, les musiciens se parlent, s’interrogent, s’attendent tranquillement. Charmant et étonnant. La scénographie n’existait pas dans le rock des années 80. Ici non plus hormis la magnifique mise en lumière de Didier Martin (Dominique A.) et le mur d’images et de vidéos en fond de scène crées par Pierre-Jean Pascal et Paolo Sabouraud pour un concert dédié à Anne et Tonio Marinescu. Marquis de Sade a évidemment embarqué les familles de ses acteurs.
Finalement, on songe que Philippe Pascal doit tout porter : Les silences, les faux départs, les approximations… Les siennes aussi. Le groupe est justement redevenu un peu amateur par plusieurs de ses membres qui ont pris un autre chemin professionnel que la musique… Pourtant les automatismes reviennent.
Philippe Pascal intervient et informe l’auditoire qu’il faut le temps que les musiciens s’accordent car « nous sommes des professionnels… » Il rit !
Le rock, c’est comme le vélo dira un des spectateurs.
Malgré un départ prématuré pendant l’intro… Les sourires d’encouragements de Darcel permettront au front liner de se détendre et même de retrouver son jeu de scène d’antan lorsqu’il jouait à faire tournoyer le micro au bout de son fil.
La surprise viendra donc juste après, avec le titre Rue de Siam dont Philippe Pascal a réécrit une partie des paroles, lançant le morceau en français. Avec maestria et une émotion palpable il fera monter le morceau jusqu’à être pris lui-même par l’émotion… Suspendu à ses lèvres, gorges serrées, certains dans le public ont versé une larme avec lui.
Heureusement la deuxième partie du morceau, le Submarines and icebergs comme dans l’album Rue de Siam, est instrumentale. Philippe Pascal, hors scène aura un moment de pause pour pouvoir reprendre son souffle et revenir souriant remercier le public définitivement transcendé et conquis.
– « Vous être trop meugnons » dira-t-il.
A part quelques petits soucis matériels, quelques petits décalages dans la mise en place, rien n’entachera la communion entre le groupe et le public. Même sur Japanese Spy (merci à Paul Dechaume et Daniel Paboeuf pour le coup de main aux chœurs et aux démarrages) pour lequel Philippe Pascal et Franck Darcel préviendront le public qu’ils ont eu beaucoup de mal à le caler.
Les frissons visiblement ressentis lors des intro de certains morceaux, les bras qui se lèvent et les yeux qui se ferment démontrent que le public assiste bien au miracle espéré. 40 ans après sa création, 36 ans après son dernier concert, Marquis de Sade ouvre une brèche dans l’espace-temps laissant s’engouffrer à ses trousses les 3000 personnes subjuguées par cette aubaine inimaginable il y a moins d’1 an.
Silent word sera un autre moment d’anthologie et offre une démonstration d’osmose incroyable entre les six sur scène.
Tout ira donc on ne peut mieux jusqu’à Wanda’ loving boy ou la tonalité un peu basse du couplet et une mesure sur la transition couplet/refrain sera problématique jusqu’à la fin du morceau malgré l’aide apportée par Dechaume et Paboeuf entre deux notes de sax ou de clavier… – « Chaotique » dira Pascal. Oui et frustrant pour ce morceau qui faisait partie de ceux très attendu par le public. Mais peut-être que la surprise à venir était déjà dans l’esprit du chanteur, l’empêchant de se laisser porter par le tempo du morceau ? Car juste après, Philippe Pascal annonce :
– « La fête ne serait pas complète si nous n’invitions pas quelques membres historiques de la famille du Marquis »
Arrivent alors sur scène pour la reprise du Velvet underground White light white heat, Sergeï Papaïl, Christian Dargelos et Pierre Thomas. A la fin du morceau, tout le monde sur scène salue pour un premier départ sur un – « merci » de Philippe Pascal.
Evidemment le public fait entendre sa voix et demande clairement un petit supplément de rêve éveillé.
Les six reviennent et entament le Walls extrait de Dantzig twist avec ses références à Munch dont le cri d’intro original, est devenu un long soupir de 35 ans d’âge. Le morceau sera d’ailleurs stoppé par Philippe Pascal et repris afin que soient lancées les images prévues pour l’accompagner.
Il est Immédiatement enchainé comme sur l’album avec Conrad Veidt absolument propices aux sautillements mécaniques et déambulations désarticulées de Philippe Pascal. Franck Darcel débitant comme initialement les parties en allemand, tirées du Faust de Murnau. « Merci, bonsoir » lance Philippe Pascal à la fin du morceau.
Evidemment personne dans salle n’est encore prêt à ce que les lumières ne se rallument et le fait savoir bruyamment.
Le groupe revient pour un ultime voyage qui malheureusement, commencera par un petit naufrage pour le Hero du groupe allemand Neu!, inspiration de David Bowie pour son Heroes nous rappellera Pascal. Ce dernier arrive d’ailleurs avec un pupitre en racontant au public que Pascal Obispo lui a déconseillé de prendre un prompteur pour ne pas y être totalement asservi, mais à la rigueur de prendre un pupitre, dont acte.
Est-ce donc la faute d’Obispo ? Du pupitre ? Du son ? De la fatigue ? De la peur de finir ce concert fabuleux mais irrémédiablement unique ? Malgré les efforts de Tox Geronimi pour relancer la machine, Philippe Pascal ne sera jamais dedans. Le morceau déjà long de sept minutes dans sa version originale, semblera durer une éternité. Le stress dégagé par le chanteur sera prégnant dans l’estomac de tous ceux qui, dans le public, ont conscience du problème. Ils sont malheureux de penser que ce dernier morceau puisse engloutir à jamais son plaisir de finir en beauté un concert aussi brillant et mythique qu’unique !
Pascal en fait des tonnes dans ses mouvements désarticulés, les musiciens tiennent le choc et une grande partie du public n’y verra finalement que du feu.
Elégamment, Franck Darcel propose à la fin du supplice de reprendre Henry, surement pour finir sur une note maitrisée et détendue ainsi que de faire un clin d’œil à un autre bassiste passé dans le Marquis de Sade : Henry Abega.
Pas simple de se reconcentrer après un moment difficile. Le départ D’Henry pourtant maintes fois joué sera encore bien poussif. Après deux minutes incertaines, on sent que l’orage est passé et qu’enfin Henry a rendu sa liberté à Pascal. Le groupe offre alors à son public de bien belles dernières minutes jusqu’au fatidique « Merci Rennes, à dans 40 ans les gars et les filles ».
Philippe Pascal sourit sur un dernier larsen de Tox, alors qu’il se met seul les bras ouvert, en croix au bord de la scène et salue. Il rejoint les autres musiciens et tous se congratulent en remerciant le public. Pabeuf et Dechaume se parlent à l’oreille et rient. On sent du soulagement bien sûr mais surtout de la joie.
Pascal et Darcel se tiendront mains jointes, levées ensemble pendant quelques secondes pour le denier au revoir scellant ainsi la mort du Marquis et cette dernière tranche de vie commune sur une belle et inattendue complicité.
Alors que la salle se rallume, la guitare de Richard Lloyd démarre à contretemps sur la basse de Fred Smith, puis vient la voix de Tom Verlaine : Marquee Moon de Television accompagne la fin du Marquis.
Le Marquis est re-mort ? Oui mais…
Dans une interview quelques jours plus tard, Franck Darcel annonce que des maquettes pas vraiment terminées qui ont été faites entre les deux albums ont été retrouvées et que leur son est… intéressant.
-Bérénice
Setlist :
Final Fog (Brouillard Définitif)
White Light White Heat (The Velvet Underground)
RAPPEL :
RAPPEL 2:
Hero (Neu!)