While She Sleeps fait parti de ces groupes britanniques à l’avenir prometteur. Pourtant, ils ont déjà trois albums à leur actif, en dix ans de formation. Leu réputation n’est plus à faire pour le public averti, et c’est pourquoi la Warzone est déjà bien comblée lorsque le set des anglais débute, alors qu’il n’est que 12h15 en ce dimanche ensoleillé.
Venu promouvoir leur nouvel opus You Are We sorti il y a quelques semaines à peine, il n’est pas étonnant que le set débute sur le titre éponyme, introduisant également ce dernier album. On remarque que le combo britannique est en extrême grande forme, et le leader, Lawrence Loz Taylor, est plus que particulièrement prêt à faire le show. Dès ce premier titre, un nuage de poussière se forme autour des plus téméraires et la scène devient rapidement hors de vue. Le son est cependant très bon, les guitares sont harmonieuses et la basse s’entend juste comme il faut ; c’est agréable et cela mérite d’être souligné. Loz donne tout ce qu’il a et c’est avec l’aide de Sean Long aux chœurs que les harmonies vocales sont réalisées.
Et c’est avec Brainwashed que la guerre continue, les pogos s’enflamment et les circle pit s’écartent. Le public chante en chœur avec Loz, qui le fait participer dès que possible, et la cohésion entre le groupe et ses fans est à son paroxysme. Venu promouvoir leur nouvel album, Feel est donc le troisième morceau et le second extrait de you are we à être interprété et le public ne va pas laisser de répit. Les musiciens court partout et c’est le bordel total sur la warzone. Four Walls est devenu en quelques années un hymne emblématique du groupe et c’est un titre qui n’est jamais oublié : les premières phrases sont reprises par le public et Loz leur laisse donc la main, avant une partie plus rythmique où la Warzone intégrale part en cacahuète.
Silence Speaks arrive à sa suite, et sur le final de cet avant-dernier morceau, c’est un Loz complètement fou que l’on retrouve : en effet, le jeune chanteur décide subitement de descendre au coeur de la foule, avant de grimper sur la tour où s’effectue le contrôle du son et des lumières et de se laisser tomber en slam sur un public qui le rattrape sans aucun souci !
Il se laissera ensuite remonter vers la scène tranquillement en slam, avant que le dernier titre soit interprété, à savoir Hurricane qui comme son nom l’indique, rend la Warzone complètement folle, comme si une tempête s’était abattue sur ce lieu atypique au choeur du festival.
Ce ne sont que six morceaux qui ont été joués aujourd’hui sur le petit temps de passage accordés aux anglais, mais nul doute qu’ils seront à nouveau de la partie d’ici quelques années avec une position plus conséquente et sur une scène qui leur est vraiment attribuée !
- Marion ARNAL