Le festival GéNéRiQ débutait dans la ville de Besançon avec le concert intimiste de l’artiste islandais Júníus Meyvant aux Bains Douches, ce mercredi à 18h. Les organisateurs avaient prévenus le public d’arriver tôt car la salle n’est pas très grande, nous avons pu le constater en arrivant quelques minutes avant que 18h ne sonne. La petite salle des Bains Douches était complète bien avant l’heure et nous nous félicitons d’être arrivés dans les temps afin de disposer d’une bonne place au sein de la salle.
Júníus Meyvant entre en scène sous de chaleureux applaudissements : le public est conquis d’avance. Le morceau instrumental Be A Man est le premier à être interprété. “Seuls” quatre musiciens sont présents à ses côtés : un bassiste, deux claviéristes et un batteur. Mais l’énergie est au rendez-vous ! Instantanément, le public se met à bouger et à danser. La grosse basse présente tout du long des morceaux présentés apporte un aspect groovy encore plus important que sur album. Nous remarquons très rapidement également que les sonorités sont différentes par rapport au studio, il y a beaucoup d’amélioration et c’est extrêmement plaisant. Quelques sonorités nous rappellent à un Ben Howard ou encore à Michael Kiwanuka. La voix de Júníus Meyvant est à la fois très douce mais d’une grande puissance, et nous prouve que l’artiste n’a pas encore tout montré ce dont il est capable.
Très vite de petites blagues viennent ponctuer les entre-morceaux, comme suite au premier titre où il place un petit “Merci, ce sera notre dernier morceau ce soir!”, ce qui attise les rires dans la salle et réchauffe les coeurs de ceux placés dans la rue.
Les chansons interprétées ce soir sont extraites de son album Floating Harmonies, dont vous pouvez retrouver notre chronique par ici, mais sont adaptées pour être jouées en petit comité. Ainsi on peut écouter Color Decay, Beat Silence Need, le titre éponyme Floating Harmonies ou encore Mighty Backbones et Gold Laces. De nombreuses interventions viennent ponctuer ce concert magistral, à l’instar de l’introduction de Pearl in Sandbox, lorsque l’artiste raconte que c’est une chanson un peu triste, suivi de la remarque “vous aimez les chansons tristes ? Bien sur, puisque vous habitez en Europe.” Les rires fusent dans l’assemblée. Puis quelques temps plus tard, il raconte ensuite une anecdote sur Manos qu’il a écrite puis interprétée lors du mariage de son meilleur ami. Beaucoup des interventions faites sont des anecdotes, ou parfois simplement une petite blague pour réchauffer l’atmosphère. Tout le monde semble en tous les cas ravis d’être ici, et c’est au bout d’une heure que l’artiste et ses musiciens nous quittent, après avoir interprété le titre final Neon Experience.
Le public poursuit ainsi sa soirée dans la petite salle derrière celle où l’artiste a joué, pour le vernissage de l’exposition 5 ans de Gigposters et de l’association Superseñor. La soirée fut belle et le ton est désormais donné pour cette édition de GéNéRiQ qui s’annonce grandiose !
- Marion ARNAL
- Crédits photos : Fabien Mathieux, Asso Pixscènes (Merci!)