En amont du concert de Biffy Clyro à Lyon le 31 janvier dernier, nous avons rencontré Ben JOHNSTON le batteur du groupe et lui avons posé quelques questions. Récit d’une entrevue.
Sensation Rock : Salut Ben, ça va ?
Ben : Bien et toi ?
Bien merci. Ellipsis est un album génial, plein de nouvelles sonorités, parfois un peu plus pop et un peu moins rock mais pas moins accrocheuses. Comment s’est passé l’enregistrement ?
Pff, eh woah. c’est une longue histoire je crois. Nous avons enregistré à Los Angeles, et nous avons ensuite terminé le voyage avec Rich Costey, qui est un excellent producteur de rock, avec une approche musicale classique et très propre. Après que nous ayons fait Opposites, nous avions besoin de changer d’air, et de prendre le temps avec le groupe. Et c’est pour ça que l’approche des chansons est un petit peu différente. Simon a écrit quelques chansons au piano, aux claviers et beaucoup de chansons n’ont pas été écrites tous ensemble quand nous étions dans une même pièce.
Je pense que ce doit être difficile de laisser une chanson aller, de ne plus la retoucher quand elle est supposée être terminée. Qu’en est-il pour vous?
Oui ça peut être compliqué. Friends & Enemies par exemple à été difficile à laisser aller, c’était vraiment pas facile surtout quand tu te dis que c’est une bonne chanson mais qu’il manque quelque chose, tu veux absolument essayer de l’améliorer… Enfin, on se dit souvent que c’est très bien, qu’il faut arrêter de modifier et de changer les choses. Le fait d’être en groupe, ça nous aide à nous faire confiance à ce niveau-là. Surtout après 07 albums.
Quels sont les sujets qui vous inspirent ?
La vie, l’amour, les relations… Tout en général, tout ce qui nous touche, tout ce qui se ressent autour de nous. On a plein de sujets, on aime être divers sur ce dont on parle et toucher le maximum de personnes possibles.
Est-ce que vous composez les textes ou les instrumentales en priorité ?
C’est quasiment toujours la musique en premier. On fonctionne comme ça depuis toujours, la mélodie a toujours été notre priorité et nous avons toujours été d’accord sur le fait de faire des sessions instrumentales et ensuite poser les mots. Cela nous plaît de fonctionner ainsi.
Vous préférez jouer dans de petites salles presques intimistes ou dans de grands festivals ?
Les deux. C’est très dur de choisir parce que chaque circonstance à ses avantages et ses inconvénients. Jouer devant du monde, c’est toujours beaucoup de fun et d’amour, je pense que personne ne peut démentir cela. Tous les concerts sont géniaux, parce que tu vois les visages des gens qui sourient et qui ressentent l’ambiance. C’est toujours génial (souris). Mais compte tenu des circonstances d’aujourd’hui, je vais te répondre dans une petite salle !
Quel est selon toi le meilleur endroit au monde pour écouter les morceaux de Biffy Clyro ?
Dans une voiture sans hésitation. Avec les vitres grande ouverte, le volume au maximum et en roulant très très vite !
Tu écoutes quelques groupes français ?
Oui, Justice et tout ceux qui sont dans ce genre de musique, tu vois le genre? Tu aurais quelques noms pour moi, à me conseiller ? (rigole) Oh tu t’attendais à ce que j’en dise pour toi… Eh bien ce genre de groupe, french electro touch.
Pour finir, connais-tu quelques mots en français ?
Oui, un petit peu. (en français.)
Je devrais, j’ai appris à l’école, mais tu sais j’ai appris le français de l’école donc les bases vraiment, et je ne suis pas aussi bon que James ou que Simon.. Ou qu’un des mecs du staff.
Euh… Comment dit-on “We love you so much” en français ?
Nous vous aimons beaucoup.
Oui voilà ! Hier soir, je l’ai dis mais personne n’a réagi alors j’étais là et j’attendais, hyper gêné. C‘était trop bizarre. Merci, je m’en souviendrai pour le dire ce soir du coup.
Ben, merci d’avoir pris le temps de nous rencontrer, c’était un plaisir.
Merci à toi, c’était un moment très sympa. A bientôt, et profite bien du concert !
- Un grand merci à Ben JOHNSTON pour le temps qu’il nous a accordé ainsi qu’à toutes les personnes qui ont pu faire en sorte que cette entrevue soit possible.
- Interview et retranscription réalisés par Marion ARNAL.
