YAK est un groupe rock qui a littéralement la rage au ventre. Sur scène, les trois comparses distillent une musique lancinante avec une énergie débordante. Chaque concert est un électrochoc.
Bonjour les gars, comment-allez-vous ?
Super, on est vraiment excités d’être présents ce soir, le cadre est super, on à hâte de monter sur scène.
Parlez-moi de votre premier album intitulé Alas Salvation, comment s’est passé l’écriture et l’enregistrement ?
Au début, nous ne pensions pas vraiment enregistrer un album. Un jour, quelqu’un nous a proposé d’enregistrer et c’est parti de là. On alterne des morceaux assez calmes avec d’autres plutôt énervés car c’est comme ça qu’on a l’habitude de procéder en live, on déteste être étiquetés dans un style musical, c’est trop réducteur.
Concernant l’enregistrement, tout a été bouclé en une semaine. Puis le mix, ça a duré plus longtemps, mais l’idée était de se rapprocher de l’exercice du live : c’est à dire de se brancher et de jouer sans vraiment réfléchir. Steve Mackey avait bien capté notre envie et son travail est allé dans ce sens, en canalisant notre énergie et la mettant à profit, ça nous a beaucoup aidés.
Vos concerts sont de véritables décharges d’énergie, comment trouvez-vous les ressources pour vous donner autant chaque soir ?
À vrai dire, on ne réfléchit pas trop. On essaye de donner le meilleur de nous-mêmes à chaque fois. La scène, c’est un exercice stimulant qu’on adore, surtout lorsque le public répond présent, c’est la meilleure chose qui soit.
Nous avions eu l’opportunité de vous voir aux Eurockéennes de Belfort cet été, comment qualifieriez-vous le fait de tourner en France ?
C’est super mec, les gens sont réceptifs et chaque concert s’est toujours très bien passé. Le concert aux Eurockéennes restera un super souvenir, on a joué sur une scène nichée sur l’eau, c’était incroyable, une première.
Quelle est la première chose que vous faites en sortant de scène ?
Boire une bonne bière puis fumer une cigarette.
Pour nos lecteurs qui ne pouvaient pas se déplacer ce soir, pourriez-vous nous définir votre son ?
On dirait du rock’n’roll assez direct. Avec un petit plus, nous sommes un trio, donc notre musique est tout ce qu’il y a de plus direct. Notre son en live reste assez fidèle de celui en studio, mais on aime expérimenter quelques trucs pour qu’il y ait une plus-value en concert. On est influencés par des artistes comme Phillip Glass, les Stooges ou encore Suicide. En fait, chaque jour, un artiste différent pourrait être cité.
Mais on essaye de s’en détacher pour jouer ce qui nous passe par la tête, selon notre humeur et notre état d’esprit. J’aime penser le live comme une fête et un partage avec le public à travers notre passion commune pour la musique et le rock en particulier.