Night Beats est un groupe de rock un brin psychédélique originaire du Texas. Leur musique ne manque pas de nous mettre en transe, avec des sonorités à mi-chemin entre les Black Angels, BRMC ou encore Brian Jonestown Massacre. Leur troisième album intitulé Who Sold My Generation ? est un opus revigorant, sur lequel on retrouve une fougue rare bienvenue.
Vous êtes souvent référencés comme un groupe psyché, qu’est-ce-que ça vous fait ?
Je m’en fiche un peu, je n’aime pas trop les étiquettes. Si on essaye de définir le psychédélisme, c’est qu’on a rien compris au psychédélisme. Le psychédélisme en tant que tel existe depuis la nuit des temps : on pourrait même dire qu’Elvis en était un adepte. Il s’agit d’une question de point de vue. Il ne faut pas trop s’attacher à la façon dont les gens te définissent.
Votre nouvel album a été en partie produit en partie par Robert Levon Been des Black Rebel Motorcycle Club. Comment s’est passée la collaboration ?
C’est quelqu’un de génial. Il a su capter nos envies et attentes et il était très impliqué dans le processus. Il a apporté pas mal de choses et contribué à l’opus en apportant de nouvelles idées, en ayant un avis extérieur.
Quel est le sens du titre de l’album, Who Sold My Generation ?
C’est destiné à toute personne qui se satisfait se satisfaisant du système actuel ou y contribuant. Ce titre est davantage une invitation à la réflexion sur notre société, sur ceux qui en détiennent le pouvoir, sur son avenir aussi. Car si tu allumes ta télé et que quelqu’un te dit de faire telle chose et que tu arrives à y adhérer, c’est que tu as été acheté d’un côté…
Comment abordez-vous le live par rapport au studio ?
C’est un exercice différent mais complémentaire. Quand tu passes des mois enfermé pour donner vie à un disque, tu as envie de le défendre et de présenter le résultat devant un public, de partager des instants uniques car chaque concert est différent.