A l’occasion de leur venue en France lors du festival Rock en Seine, nous avons eu l’honneur de rencontrer les suédois de Royal Republic. Récit d’une entrevue avec le guitariste Hannes Irengård et le batteur Per Andreasson.
Salut les garçons, je suis enchantée de vous rencontrer.
Nous sommes ravis également.
Dans votre nouvel album Weekend Man, sorti en février dernier, nous pouvons ressentir quelque chose de plus mature, fou, puissant et original. D’où cela vient-il ?
Oh, déjà un grand merci pour cette question, je ne m’y attendais pas (rires). Je pense que nous avons finalement réussi à nous trouver pour cet album, à trouver notre identité propre. Pour le premier opus, nous avons juste copié d’autres musiciens et artistes que nous aimions, comme par exemple Danko Jones, The Hives… Sur cet album, c’est vraiment comme si nous savions qui nous étions, nous n’avions plus à aller voir et écouter ce que les autres faisaient, on a réellement commencé à faire ce que nous aimons tous ensemble.
Ça fait presque dix ans que vous êtes formés, et six ans que votre premier album est sorti. Comment pouvez-vous continuer d’être aussi fou depuis tant de temps ?
(rires) Nous ne sommes pas toujours super super fou, mais je pense que nous vivons vraiment ‘‘the time of our lives’’. Avant le concert, nous sommes juste des gens normaux, comme on l’est là avec toi, et après on se montre sur scène, et une minute avant il y a quelque chose de magique qui se passe. Je ne sais pas d’où ça vient, sûrement le fait que nous sommes les quatre tous ensemble au même endroit et au même moment. Nous avons toujours été comme ça, depuis le début, nous avons toujours été fous sur scène. C’est une part de nous. De plus, la majorité de nos chansons appellent à ce genre d’énergie. Même si c’est une part du groupe d’être aussi énergique, ça en devient naturel.
Quelles sont vos principales influences et inspirations ?
Ça peut être vraiment de tout, comme par exemple le groupe The Knack, je ne sais pas si tu connais… Les 2 Unlimited aussi, De Staat c’est un groupe qu’on aime vraiment beaucoup et qui mériterai d’être plus connus en Europe aussi ! Et puis Danko Jones, The Hives, The Kinks aussi, la première époque des Rolling Stones.
On vient tous de différents horizons musicaux, Jonas (basse) est plus dans le heavy metal, c’est pour ça qu’il crie comme un bourrin d’ailleurs, et puis Adam (chant) écoute vraiment de tout, comme nous le faisons tous en fait. On est très ouverts d’esprits.
Vous êtes excités de revenir jouer en France en début d’année prochaine ?
Oui on a vraiment hâte, on aime beaucoup la France, l’accueil est toujours très chaleureux. Tu vois, aujourd’hui, on a eu pas mal de galères pour arriver ici : notre train a eu du retard, on a raté notre correspondance, et en arrivant à Paris on s’est retrouvé dans les embouteillages juste devant le parc, on a mis 1h30 à faire 20 mètres, c’est terrible, et puis les policiers étaient là et nous disaient « Roulez par ici, non allez par-là, c’est par là-bas l’entrée, roulez doucement », c’était très drôle. Finalement, nous avons pu arriver et on nous a offert à manger et du bon vin rouge, c’était très agréable, nous sommes vraiment très heureux d’être ici !
Pour finir, une dernière petite question. Vous connaissez quelques mots français ?
Hannes : (en anglais) Non pas du tout, j’ai appris l’espagnol à l’école.
Per : (en français) Oui je parle un petit peu français. J’ai été dans une école à Nice pendant un semestre, c’était très enrichissant, et j’aime beaucoup la culture française.
Merci beaucoup les garçons, on se revoit en février !
Merci à toi.
Un grand merci à l’équipe EPHELIDE PRODUCTION pour cette opportunité et un grand merci aux membres de Royal Republic pour leur générosité et bonne humeur.
– Marion ARNAL