Dominic Sonic ? En concert à Montbéliard? Oui, et avec Vanités #6, son dernier album, disponible depuis le 16 octobre 2015. L’occasion de se rendre à l’Atelier des Môles, une salle chaleureuse, non aseptisée.
Donc on y va pour la première partie avec les Marauders, un groupe de Strasbourg, au point techniquement, qui s’éclate sur scène en jouant un rock sympa, mais…, jeu plat et sans âme, on les voit plus à leur place dans une fête d’entreprise ou un bal. Stoppons là, avant d’être mauvaise langue.
Dominic Sonic, donc.
Tout d’abord, un zoom sur le public, une foule de quarantenaires, c’est assez bizarre. Mais le devant de la scène est monopolisé par une dizaine de (petits) jeunes qui sont à fond, reléguant “les vieux” derrière et sur les cotés. Mais c’est marrant. Ce qui vaut des réflexions, aussi bien des Maurauders que de Dominic Sonic sur la relève assurée.
Accompagné sur scène par 2 Bikini Machine, et d’un batteur au top, Dominic Sonic démarre le set avec All you men, plutôt inattendu, mais qui met les choses au clair dès le début : “accrochez-vous, ça va dépoter!”.
Suivent When my tears run cold et What i’m waiting for, qui posent encore l’ambiance et ravissent le public. Vient le très beau Never learned tiré de “vanités #6“. Si La loi des pauvres gens fait chanter le public, Scared le fait se trémousser.
Les morceaux s’enchainent, un mix entre anciens Replace the sun, Fuel et nouveaux, Dad, Miracle, entrecoupé par des échanges entre les musiciens et le public, comme pendant tout le concert, d’ailleurs. On a d’ailleurs droit 2 fois à Miracles, la première, jouée trop vite? étant stoppée net par un plantage qui fait rigoler et les musiciens, et le public.
Après Fuel, Dominic Sonic enchaine seul le rappel avec Les leurres, limite incontournable et toujours aussi touchant.
Encore une belle interaction avec le public, Dominic Sonic obligé d’aller rechercher ses musiciens en coulisses pour finir le set avec les trois derniers morceaux : un A gun called Justice (reprise des Lords of the New Church) bien mieux que l’original, à mon avis, et 20th Century Boy de T-Rex.
Le morceau final? Un Acid Sonic aux riffs dévastateurs qui nous laisse sans force. (quand on vous dit qu’il n’y a presque que des quarantenaires, les gamins sont partis un peu plus tôt, permission de minuit oblige!).
Donc une setlist de rêve, un super concert, plein de camaraderie et de bonne humeur, où l’on peut vérifier si on en doutait que Dominic Sonic est limite intemporel, droit dans ses godasses, et toujours aussi charmant, ce qui ne gâche rien. Si si.
Élise