Une soirée avec deux univers différents nous était proposée ce jeudi soir aux Passagers du Zinc : d’un côté les locaux de Dropstone et leur hard rock/metal et de l’autre Human Song et une prestation plus axée post-rock.
Il est 21h45 quand les quatre musiciens de Dropstone entrent timidement sur la scène des Passagers du Zinc. Le caveau se rempli rapidement et dès les premières notes, le public semble emballé. Dropstone nous délivre ce soir le résultat d’un travail acharné depuis plus d’un an, c’est la première vraie scène bisontine pour ces quatre mélomanes qui se sont formés il y a un an et demi environ. Un public très familial est présent pour apprécier leurs compositions axées hard rock et c’est avec un plaisir non dissimulé que les quatre garçons balancent tout ce qu’ils ont. Très vite les premiers rangs headbanguent en rythme, et lorsque Thibaut (chant) propose de crier avec lui, les chœurs du public résonnent dans la toute petite salle.
Les différentes compositions s’enchaînent, le public semble ravi et cela rend les musiciens très heureux. Thibaut remercie chaleureusement l’assemblée entre chaque chanson et introduit certaines compositions par quelques mots à leurs propos.
Nous relevons qu’une forte présence scénique caractérise les garçons : en effet, Thibaut et Ludovic (basse) bougent en rythme, a coup de headbang et de guitare/basse balancées ensemble. Jean (guitare), de son côté, reste concentré mais nous propose des solos de qualité au milieu des morceaux, c’est fort plaisant. Quant à Théodore (batterie) il prend un malin plaisir à taper sur ses fûts et lance des sourires à tout-va. L’ambiance est au beau fixe, et ce n’est pas pour nous déplaire.
45 minutes passent et le groupe quitte la scène sous les applaudissements et cris chaleureux du public, qui a passé une bonne soirée. Dropstone est une bonne découverte et nous espérons les revoir jouer dans le coin au plus vite.
Quelques minutes plus tard, c’est au tour d’Human Song d’entrer en scène. Un public un peu moins affluent est présent pour ces strasbourgeois d’origine, qui se lancent actuellement dans une tournée de printemps. Ils disposent d’une disposition scénique un peu particulière, puisque n’ont pas de guitare sur scène. Seuls un bassiste, un batteur et la chanteuse derrière son synthé sont présents sur scène et nous proposent ce soir une prestation axée post-rock alternatif. Les compositions sont très aériennes, la demoiselle a une voix qui nous emporte dans son univers et c’est plutôt joli. Le duo basse/batterie fonctionne plutôt bien, le tout agrémenté d’une instrumentalisation au synthé très agréable. C’est frais et savoureux, nous nous laissons apprivoiser et emporter dans leur monde, et nous passons un bon moment.
Le public semble conquis, et c’est avec une certaine légèreté que nous rentrons nous coucher après avoir passé une bonne soirée.
– Marion Arnal
crédit photo : Jigme Yangchen
