Belle affiche pour de concert en ce jeudi 17 mars à la Rodia avec deux groupes français réputés pour leur prestation scénique, venus chacun défendre un nouvel album dans une ville qui les a tous deux déjà accueillis au cours de tournées précédentes. En clair une soirée 100% rock à laquelle ont répondu présents de nombreux spectateurs.
Ce sont les Von Pariahs qui débutent sur la grande scène, tous vêtus de vêtements sombres, à l’exception du chanteur Sam arborant une veste en jean floquée du nom du groupe. Mais nul besoin de cet indice pour dès les premières minutes du groupe retrouver toute sa sonorité et son énergie à travers les premiers morceaux, à l’instar de Don’t go qui donne le tempo de la soirée ou encore de I want Her (toujours extraits du derniers albums) démontrant toute la qualité de ce groupe. Le chanteur par son jeu de scène fait souvent penser à Ian Curtis, et n’oublie pas de communiquer avec le public avec humour, de souhaiter un bon anniversaire à Marco ou encore demander au public de se rapprocher. Celui ci s’exécute, tout heureux de pouvoir entendre des morceaux du premier album comme Skywalking, où la voix de Sam résonne encore dans la grande salle de concert. Après d’autres morceaux, le groupe semble satisfait de sa prestation, salue le public avant de laisser la place à Stuck in the Sound avant une pause au bar, après tout c’est aussi la Saint Patrick !
Quand les Stuck montent sur scène, ils paraissent un peu nerveux : il est vrai que Besançon est la première date de leur tournée mais le groupe ne manque pas de saluer les Bisontins, et surtout les Bisontines très nombreuses aux premiers rangs. José avec sa désormais légendaire capuche avec ses complices attaque devant une salle très remplie, et le groupe commence son set où titres anciens (tel Shoot Shoot) côtoient des morceaux issus du dernier album comme Her ou Opening, ce dernier titre joué avec des synthés apportant une touche disco-pop (renforcé par l’éclairage subtil et magnifique de la scène) et montrant que le groupe s’oriente vers des horizons musicaux divers et variés, sans oublier des titres qui ont fait sa renommée, notamment une magnifique version de Tender, et on partage l’avis de José sur l’émotion qu’apporte ce titre (avec le refrain repris par une partie du public) ou Toyboy. Le groupe est très à l’aise, et le public impatient et enthousiaste a droit à un rappel, avec une surprise annoncée par le chanteur : une splendide capuche lumineuse. Déluge de guitares sur le titre Brother déjà culte, avant que les deux derniers morceaux Eyes like ice et Pop Pop Pop fassent agiter le public dans tous les sens et faire danser de nombreuses demoiselles. Après cette belle soirée rock, c’est un groupe heureux, rassuré et bien essoré qu’on croise dans les couloirs de la Rodia après le concert. Ils avaient bien le droit de se mettre au vert. Normal un soir de Saint Patrick.
Crédits photo : Eric
