Il est tout juste 22h lorsque les américains de Prima Donna débutent leur set en ce lundi soir devant un public venu en masse. Les quatre musiciens s’installent progressivement sur scène et démarrent aussi brutalement que possible : la soirée est lancée sous le signe du rock’n’roll !
Très vite, une atmosphère se dégage dans le bar de l’U grâce au groupe qui est très communicatif, que ce soit avec le public où entre eux. On comprend très vite qu’ils sont vraiment heureux d’être en France, en témoignent les très nombreux « Santé ! » lancés entre chaque chanson et en montrant leurs verres avec de larges sourires narquois. Le chanteur saute partout et insiste pour que les premiers rangs le suivent dans sa folie communicative, il ira même jusqu’à les faire participer à de nombreuses reprises et faire reprendre tout le monde en cœur les refrains des chansons.
Les quatre musiciens sont très fusionnels musicalement, chaque riff n’est pas placé au hasard. Les chansons s’enchaînent au fur et à mesure de la soirée. Le public est quant à lui globalement content, tout le monde bouge et danse au rythme de chaque morceau. La présence d’une énergie communicative est très flagrante, ainsi qu’une harmonie entre chaque membre du groupe.
Les morceaux du quartet s’enchaînent au fur et à mesure de la soirée et lorsque vient le temps des (premiers) au-revoirs, le chanteur remercie chaleureusement les personnes au premier rang et prend le temps de parler avec eux quelques instants.
Mais ce fut une feinte, car à peine le temps de se retourner que les musiciens remontent déjà sur scène et interprètent un mash-up de chansons diverses dans lesquels le groupe a puisé ses influences : parmi eux, nous retiendrons principalement Rebel Rebel de notre cher David Bowie qui a fait la joie de l’assemblée, ainsi que Dancing with myself de Generation X pour laquelle le public a donné toute l’énergie qui lui restait. Quelques morceaux plus axés punk clôturent ce concert mémorable dont nous garderons principalement LA phrase de la soirée : « Rock’n’Roll is dead and we don’t care ! »
- Marion Arnal